mardi 27 mars 2007

A PROPOS DE LA CULTURE

Ségolène Royal organisait des rencontres culturelles ce 26 mars au Lieu Unique, ancienne biscuiterie nantaise reconvertie en centre culturel. À la suite des témoignages d’artistes, comédiens, écrivains et représentants du monde de la culture, la candidate a dit vouloir retrouver le souffle du 10 mai 1981 et a rappelé que la culture se trouve au coeur du Pacte présidentiel. Elle a notamment rendu hommage au rôle des intermittents et énoncé ces 10 propositions pour la culture.

10 propositions pour la culture

1/ Permettre à chaque élève d’avoir accès à l’histoire des arts, aux pratiques culturelles et à l’éducation à l’image, aussi bien à l’école, qu’au collège et au lycée.

2/ Réduire ce que l’on appelle la fracture numérique en permettant à chacun d’accéder à Internet, dans les lieux publics notamment. Protéger les auteurs à l’heure du numérique en défendant leurs droits et en organisant une véritable concertation sur l’avenir du droit d’auteur à l’ère d’internet.

3/ Soutenir le spectacle vivant par un plan sur 5 ans en réorganisant le système des aides publiques et en clarifiant les responsabilités de chacun. Pérenniser un système équitable de soutien aux intermittents du spectacle par la défense des métiers artistiques et techniques du spectacle.

4/ Soutien massif aux PME innovantes dans le domaine culturel et les médias : un crédit d’impôt pour soutenir l’emploi dans les entreprises culturelles qui développent des nouveaux talents ; renforcer les fonds propres des producteurs artistiques indépendants, par des mécanismes analogues à ceux des SOFICA.

5/ Défendre le Livre, fondement essentiel de la culture, par une politique de soutien renouvelée à la lecture, par la défense de la librairie indépendante (extension de la loi Sueur pour le cinémas d’art et essai aux librairies de proximité) et par une politique ambitieuse de numérisation.

6/ Réactiver le marché de l’art contemporain, notamment par des mesures fiscales adaptées et développer une politique d’ouverture d’ateliers sur tout le territoire pour encourager l’accueil et la résidence des artistes.

7/ Lancer un plan de sauvegarde du patrimoine historique, industriel et monumental mis à mal ces dernières années.

8/ Promouvoir la langue française dans le monde car elle a une histoire et une géographie, en renforçant les lieux de son expression et en réorientant notre système d’interventions culturelles à l’étranger.

9/ Garantir la pérennité des systèmes d’aides au cinéma en protégeant tout particulièrement le cinéma indépendant et en facilitant sa diffusion dans les salles.

Donner la capacité aux collectivités locales d’investir au cœur des villes pour préserver et défendre les cinémas d’art et essai.

10/ Assurer un véritable pluralisme de l’audiovisuel et de la presse qui passe par de nouvelles règles anti-concentration, par une refonte des systèmes d’aides, par une nouvelle autorité de régulation de l’audiovisuel et par la refonte d’un système fort indépendant, correctement financé, qui assure ses missions de soutien à la création et à la promotion de la culture.

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lundi 26 mars 2007

LA RECHERCHE, UNE PRIORITÉ ABSOLUE

Notre pays accuse un grave retard dans le domaine de la recherche et de l’innovation. Ce retard est flagrant au regard des États-Unis ou du Japon, et ce dans un contexte où des pays comme l’Inde, la Chine ou le Brésil émergent déjà. La politique menée, depuis 5 années par les gouvernements de droite a laissé à l’abandon ces deux domaines alors que l’enseignement supérieur incarne plus que jamais, le présent et l’avenir, la jeunesse et les progrès de la connaissance.

Ainsi, pour la première fois en un quart de siècle, la dépense consacrée au supérieur a diminué de 1 % chaque année. En 2004,la nation a dépensé en moyenne et par étudiant, le même montant qu’en l’an 2000. Et que dire de la recherche publique qui en 2004 a dû faire face à une pénurie de moyens, sans évoquer l’absence de perspective pour les jeunes doctorants.

Notre pays souffre d’une crise de l’attractivité des métiers scientifiques. L’ampleur du taux d’échec en premier cycle licence et notamment lors des deux premières années génère un gâchis social et humain inacceptable. L’avenir de nos futurs chercheurs n’étant pas préparé, les disciplines scientifiques sont menacées.
Ce bilan est celui de la droite au pouvoir, celui de Nicolas Sarkozy, qui a soutenu en tant que Président de l’UMP et ministre du gouvernement Villepin, le Pacte pour la recherche, récemment adopté, sans enthousiasme, et surtout sans l’assentiment du monde de la recherche. Ce Pacte préconise une démarche tatillonne et centralisée en matière de recherche. Il ne prévoit aucun rapprochement pourtant indispensable entre organismes de recherche et enseignement supérieur. Il risque d’asphyxier à terme les organismes publics de la recherche et donc pour une bonne part la recherche fondamentale. Il nous éloigne quotidiennement de l’objectif de 3 % du PIB, qui devrait être consacré à la recherche et l’innovation pour faire face aux défis, économiques sociaux, mais aussi culturels et humains de demain.

Les propositions des socialistes :

Ségolène Royal considère que la recherche et la formation supérieure représentent une priorité politique et budgétaire absolue :


• pour redonner confiance au pays, et à sa jeunesse ;
• pour relancer l’économie, l’investissement, et la croissance ;
• pour arrimer la France au progrès, à la connaissance, au rayonnement intellectuel.


Elle préconise une progression de l’ordre de 10 % par an, dans les cinq années à venir des moyens publics accordés à la recherche, à l’innovation. Elle propose en outre que sur les 68 milliards d’euros annuels d’aides aux entreprises, 15 % de l’enveloppe soient orientés vers la recherche-développement, au lieu de 5 % seulement aujourd’hui.
Elle veut qu’une loi de programmation soit adoptée au plus vite pour permettre aux universités de retrouver les moyens et les objectifs de l’excellence.
En cinq ans, la dépense par étudiant sera portée au même niveau que la moyenne des pays de l’OCDE. Le renforcement de l’autonomie des universités s’exercera dans le cadre national. Un soin particulier sera accordé à l’amélioration de la condition étudiante, aujourd’hui facteur d’injustices. Le recul du taux d’échec en premier cycle sera recherché, pour des raisons sociales mais aussi d’efficacité économique.

Ségolène Royal s’engage par ailleurs à :

• instaurer un service public d’orientation pour que les jeunes s’informent pleinement des débouchés offerts par les différentes filières.
• créer une allocation autonomie pour les jeunes, sous conditions de ressources, assortie d’un contrat pour faciliter les études et l’entrée sur le marché du travail. Il s’agit d’une orientation à la fois sociale et de société, pour permettre à chaque jeune de conjuguer impératif de l’élévation du niveau de formation et de qualification, droit à l’émancipation, devoir d’insertion sociale et professionnelle.

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dimanche 25 mars 2007

LES PROPOSITIONS DE LA REFORME INSTITUTIONNELLE

Voici les porpositions de S. Royal pour mettre en place l'organisation plus démocratique et plus efficace des institutions garantissant l'impartialité de l'Etat.


Une démocratie parlementaire revivifiée :

- Instauration du mandat parlementaire unique
- Suppression du droit de veto du Sénat
- Suppression du vote bloqué et du 49-3 pour les lois ordinaires
- La présidence de la commission des finances sera confiée à un membre de l'opposition
- Le Président de la République ne présidera plus le Conseil Supérieur de la Magistrature. Les membres du CSM et de la nouvelle Haute Autorité du Pluralisme seront désignés par le Parlement à la majorité des 3/5ème afin de garantir réellement leur indépendance.


Une véritable démocratie sociale:

- Négociation et concertation préalable à toute réforme en matière sociale
- Promotion d'un syndicalisme de masse
- Représentation des salariés dans les conseils d'administration des entreprises


La démocratie participative :

- La Présidente de la République rendra compte chaque année de la mise en œuvre du Pacte présidentiel.
- Toute proposition de loi ayant recueilli la signature d'un million de citoyens sera examinée par le Parlement.
- Création de jurys citoyens pour discuter de la mise en œuvre des politiques publiques et les évaluer, budgets participatifs dans les collectivités locales.


Une démocratie territoriale aboutie :

- Clarification des compétences pour mettre fin aux superpositions et aux gaspillages,
- Péréquation des ressources entre collectivités locales,
- Prise en charge par les régions de la remise à niveau des bâtiments et des résidences universitaires et des prisons.

Cette réforme des institutions sera soumise à référendum à l'automne 2007

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POURQUOI JE VOTE SÉGOLÈNE - L'EUROPE

Lors du référendum sur la constitution tout le monde ou presque, c'est-à-dire la majorité des politiciens et des médias, s’accordaient à dire que cette constitution était un formidable outil, une opportunité exceptionnelle, la solution, et qu’il fallait l’approuver.
Oui mais voilà, la majorité des français n’était pas d’accord. Pourquoi ? A qui profitait ce pacte ? A l’économie ? Aux industriels ? Mais pour nous ? pour les gens, les citoyens européens ? Qu’en est-il ?

Le constat : L’Europe est en panne.
Le budget de l’Union reste largement insuffisant. Ses institutions sont décalées et insuffisamment efficaces au regard du défi de l’élargissement à 27 membres. Ses futures frontières demeurent incertaines et floues.
Le cours libéral de l’Union Européenne en matière économique constitue un handicap :
– pour l’emploi, qui reste une préoccupation majeure ;
– pour la croissance, inférieure de 2 points à la moyenne mondiale.
– pour la recherche et l’innovation, en retard ;
– pour l’investissement productif, insuffisant ;
L’échec du référendum institutionnel en France et aux Pays-Bas a confirmé l’existence d’un déficit démocratique et d’un fort malentendu social.

Le bilan de la droite :
Qu’en dit la droit ? Qu’a-t-elle fait pour résoudre la crise ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que le quinquennat de Jacques Chirac n’est pas une réussite sur ce terrain. 
La droite, et en particulier l’UMP, ne propose rien de sérieux pour l’Europe.
Le discours tenu reste celui de l’inter-gouvernementalité classique. Les fanfaronnades du candidat de l’UMP vis-à-vis de l’euro cher sonnent faux, dès lors qu’il ne préconise pour la France et pour l’Europe, qu’un modèle économique et social toujours plus libéral. Les références à un « mini traité » au rabais témoignent d’une absence d’ambition et d’une incompréhension persistante des causes du rejet du traité institutionnel en 2005.

Les propositions du Parti Socialiste : La relance de la construction européenne, au plan politique et social, est une nécessité.
Elle suppose aussi des progrès en termes de défense et dans le domaine économique.
L’Europe est un outil majeur face à la mondialisation, un enjeu décisif pour ne pas la subir.
C’est également un facteur de stabilité et de paix sur le continent.
Il s’agit du plus sûr moyen pour peser sur tous les grands enjeux de la planète (économiques, environnementaux, énergétiques).
La place de la France dans le monde se joue aussi, dans et à travers une Europe puissance.

Nous avons besoin d’une Europe plus protectrice en lien avec des politiques communes clairement identifiées et solidement financées :
     – en matière de recherche et d’innovation afin de combler au plus vite un retard inquiétant ;
     – dans le domaine énergétique, pour assurer la sécurité, la continuité, et la diversification ;
     – en termes d’environnement, pour mieux peser sur les évolutions planétaires et tenter d’inverser les tendances à l’oeuvre ;
     – au plan des services publics à travers une directive cadre relative à leur développement.

Il nous faut au plus vite un gouvernement économique européen de la zone euro, avec en corollaire une profonde évolution des critères d’appréciation de la Banque Centrale Européenne : l’emploi, la croissance, l’investissement doivent être au cœur des objectifs de la BCE au même titre que la stabilité des prix et de la monnaie.
L’élaboration d’un protocole social représente un impératif, si nous souhaitons relancer une Europe qui protège, une Europe qui rassure, une Europe qui assume son modèle social.
Face au déficit démocratique, nous avons besoin d’une Union politique et efficace.
Pour la paix et la stabilité du Monde, nous préconisons enfin le lancement à l’initiative de l’Union Européenne, d’une grande conférence pour la paix et la sécurité au
Proche-Orient.

Cela suppose la négociation d’un nouveau traité institutionnel dépassant les positions contradictoires observées en 2005, et à nouveau soumis à référendum.

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LE FINANCEMENT DU PACTE PRÉSIDENTIEL

Michel Sapin et Didier Migaud on présenté le financement des 100
mesures du Pacte présidentiel de Ségolène Royal.

Son coût net s'élève à 35 milliards d'euros (50 milliards de dépenses
et 15 milliards d'économies). Il s'appuie sur des objectifs de
croissance de 2,5% et de réduction de la dette sans augmentation des
prélèvements obligatoires.

Les cinq plus gros postes de dépenses concernent la recherche (5,3
milliards d'euros d'ici à 2012), l'université (5 milliards), la création de
500 000 emplois-tremplins (4,5 milliards), la justice et la lutte
contre les discriminations (4,5 milliards) et l'éducation nationale (3,4
milliards, avec le soutien scolaire et la réduction à 17 des élèves dans
les classes en ZEP).

Il est essentiel de souligner le juste équilibre de ces mesures et plus
largement la solidité et la cohérence du Pacte présidentiel.


Visualisez le document de présentation du financement en cliquant sur le titre

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samedi 24 mars 2007

LE CONSERVATISME DE FRANÇOIS BAYROU

Fini le duel Royal/Sarkozy pour le deuxième tour, les médias nous parlent maintenant d'un duo Sarkozy/Bayrou? Quelles sont réellement les propositions de François bayrou? Existent-elles? 

François Bayrou ne dit rien. Il est vrai que le flou domine dans ses discours. Mais cela n’est pas exact quand on prend la peine de regarder les choses de près.

D’abord les mesures qu’il propose pour ce qui concerne l’essentiel, le travail, les relations sociales, l’emploi, la fiscalité, s’apparentent fortement à celles qui figurent dans le programme de Nicolas Sarkozy.
Ensuite, parce qu’il développe une vision profondément conservatrice de la société.

Le changement qu’il dit vouloir incarner n’est que politicien, installer l’UDF en position centrale, aux dépens de la gauche, et dans une alliance rééquilibrée avec l’UMP. C’est là que passe toute sa volonté réformiste. Pour le reste c'est le conservatisme qui prévaut.

Une société figée :

Son livre « Projet d’espoir » n’est ni un projet, ni un programme. II cultive fondamentalement la nostalgie d’une France « où les choses sont à leur place » (NB : discours du Conseil National de l’UDF.2006). C’est une France des notables qu’il dessine. Ce caractère se marque nettement lorsqu’on examine la question clef du partage des richesses. François Bayrou dit refuser de supprimer l’Impôt Sur la Fortune. Mais il le vide de sa substance en le transformant en « Impôt sur le Patrimoine » limité aux très grandes fortunes.

Proche de Nicolas Sarkozy sur ce point encore, il propose comme seule politique de
l’emploi une baisse des cotisations patronales, d’une part sur les heures supplémentaires, et d’autre part, sur les « deux premiers emplois créés par une entreprise ». Deux mesures essentiellement favorables au patronat. Comme le MEDEF, il est favorable à un contrat unique précarisant les emplois. Il défend la notion de rupture du contrat par « consentement mutuel » ce qui place en position défavorable les salariés. Ces mesures d’un strict libéralisme lui ont été conseillées par Alain Madelin et Charles de Courson.

Le ralliement d’Armant Fillias, Président du parti libéral, n’est qu’un signe supplémentaire. La « social-économie » tient surtout du slogan
(rappelons nous de celui la "fracture sociale").


L'enseignement : 1994 - remise en cause de la loi Falloux pour favoriser l’école privée.

Ce qu’il propose effectivement pour demain, c’est une politique de « tri » scolaire pour séparer les élèves faibles des autres. « Certificat d’études » pour les élèves voulant entrer en 6ème, « pédagogie encadrée » pour les collégiens indisciplinés, création de « classes d’excellence », règles de discipline calquée sur celles appliquées dans l’enseignement privé, etc… Ce conservatisme peut séduire car il est une promesse de statu-quo, mais il aggravera les problèmes de l’éducation.
 

Une « révolution » institutionnelle conservatrice :


François Bayrou a construit toute sa campagne sur une promesse de changement institutionnel. Que produirait ce changement ? Il se garde bien de le dire.
L’idée d’une « Union Nationale » ou d’une « Union des meilleurs » veut s’inscrire dans un bon sens populaire. Cela a toujours été présent dans le débat politique français.
Des circonstances exceptionnelles peuvent justifier un regroupement des partis, la guerre étrangère, l’occupation du pays, les risques de guerre civile. Mais cela ne dure jamais longtemps. Car la démocratie a besoin de choix clairs. C’est une condition pour pouvoir appliquer des politiques cohérentes. C’est bien là une nécessité pour les Français aujourd’hui dans la mesure où le débat n’a pas eu lieu en 2002.
Or, le projet politique de François Bayrou doit être vu pour ce qu’il est. Il s’agit de rééquilibrer les rapports de force à droite. François Bayrou n’a pas digéré les conditions de la création de l’UMP en 2002 qui passait par la disparition de l’UDF. Sa revanche à prendre passe évidemment par son ambition personnelle. Mais elle consiste également à créer un nouveau parti de centre-droit. Pour crédibiliser ce projet, François Bayrou a lancé des « oeillades à l’électorat de gauche pour progresser dans les sondages et attirer ensuite une part nouvelle de l’électorat de droite.

Ses propositions institutionnelles sont peu novatrices. Le seul point net est le retour d’un mode de scrutin proportionnel à l’allemande pour rendre possible l’enracinement d’un nouveau parti. Mais sur le reste, il défend une République fondamentalement présidentialiste. Et lorsqu’il parle de la VIème République, il ne s’agit pas des réformes que propose Ségolène Royal, mais d’une vision qui va même au-delà de la conception, « gaulienne » ou « giscardienne ». Pour François Bayrou, en effet, « le Président détermine la politique de la nation » et « le Premier ministre redevient le Premier des ministres ». Sur le rôle du Parlement, il se contente de phrases générales (« le passage d’une loi en force doit être interdit ». La proposition de créer des « autorités de contrôle » saisies par les citoyens et directement inspirée du Pacte Présidentiel de Ségolène Royal.

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jeudi 22 mars 2007

RETRAIT DE LA LOI ROBIEN

Ségolène Royal, candidate du PS à la présidentielle, s'est engagée mardi à retirer le décret Robien, à l'origine de la grève des enseignants, si elle accède à l'Elysée.

"Ce décret sera retiré (...) L'école a besoin qu'on lui redonne les moyens qui ont été retirés par l'UMP et l'UDF", a déclaré Mme Royal sur M6.

Le décret Robien, qui permet au ministère de l'Education de supprimer 3.000 postes, allonge le temps de travail de certains enseignants sans contrepartie, instaure leur possible bivalence (enseigner deux matières) et favorise les nominations sur deux ou trois établissements.

Elle a assuré que la rentrée de septembre 2007 "se fera en restituant les moyens qui ont été retirés", notamment "5.000 postes (qui) seront remis dans les établissements scolaires".
Mme Royal a promis de ne plus faire de "réformes inutiles qui déstabilisent" l'école.

Lors d'un point de presse, Jack Lang, conseiller spécial de la candidate, a de son côté déclaré que les socialistes étaient "solidaires du mouvement des professeurs qui se battent pour leur dignité".
L'ancien ministre de l'Education nationale a accusé le gouvernement d'avoir provoqué "une hémorragie budgétaire" dans l'éducation depuis cinq ans et supprimé "120.000 postes et emplois".
Il a rappelé que Ségolène Royal envisageait "une loi de programmation" pour prévoir "dans les cinq ans, la création d'emplois" dans le secteur de l'éducation .

Jack Lang s'est étonné par ailleurs des critiques venues du camp UMP sur le décret du ministre de l'Education nationale. "C'est du jamais vu, c'est étonnant, surréaliste", a-t-il jugé, en ajoutant que la campagne de la droite "manquait de sérieux, d'honnêteté et de rigueur intellectuelle".


LISEZ LA LETTRE DE SÉGOLÈNE ROYAL AUX ENSEIGNANTS EN CLIQUANT SUR LE TITRE

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mardi 13 mars 2007

MANIFESTATION DU SAMEDI 10 MARS 2007 A MADRID

Une fois de plus Nicolas Sarkozy marque son attachement aux leaders du PP (Partido Popular, droite extrême d’Espagne et parti d’opposition au gouvernement) en ajustant son calendrier à celui de Madrid...

En effet, ce samedi 10 mars, pendant que Mariano Rajoy organisait son meeting dans les rues mêmes de Madrid (il n’avait sans doute pu louer de salle) et, sous l’excuse d’une condamnation de l’ETA il en profitait pour appeler les foules à se révolter contre le gouvernement de J.L.R. Zapatero en réclamant sa démission, Nicolas Sarkozy, lui, proposait la création d’un ministère à l’immigration et à l’Identité Nationale.

Accoler immigration et identité nationale serait plutôt digne du candidat d’extrême droite, Jean-Marie Le Pen (encore en quête de signatures). Glissement de la droite gaullienne vers la droite d’Aznar et de Le Pen ?

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jeudi 8 mars 2007

DISCURSO DE SEGOLENE ROYAL EN BERLIN

El 5 de marzo, Ségolène Royal se reunió con los franceses residentes en Alemania 
y les presentó su programa para los franceses del extranjero. Aquí está traducido al español.

"Estimados compatriotas, queridos amigos,

Dejadme expresaros el placer de estar con vosotros esta noche en Berlín, para dirigirme a todos los franceses de Alemania pero también a todos los franceses en el extranjero.

Quiero dejar claro que los dos millones de franceses establecidos en el mundo son los mejores representantes de nuestros valores, de nuestra cultura y de nuestra economía. La presencia de los franceses en el mundo es esencial para la difusión de Francia en la globalización. Francia debe escucharles, apoyarlos y protegerlos. Trataré de respetarlo.

• Apoyaré a las comunidades francesas impulsando la acción pública. Reforzaré el servicio público en el extranjero gracias a una red más eficaz de consulados que puedan llevar a cabo sus misiones de proximidad con unos medios económicos y humanos renovados.

• La seguridad de las comunidades francesas tendrá un papel especial. La formación del personal diplomático y consular para gestionar las crisis constituirá una prioridad. La cooperación consular europea será uno de los ejes de la presidencia francesa en la Unión Europea. Estoy convencida de la necesidad de coordinar los medios para garantizar la protección de los ciudadanos europeos en el mundo. Para eso se deberán sistematizar el diálogo entre los gabinetes de crisis y las unidades de vigilancia del conjunto de los Estados Miembros de la Unión Europea.

• Se adoptará una ley de indemnización de bienes profesionales y personales por problemas políticos, expoliación, guerras o por catástrofes naturales.

• Se garantizará fuera de la Unión Europea el acceso de todos los franceses a una protección social mínima antes del final de la legislatura, con unos acuerdos con los organismos del país de residencia y con la reforma de los centros médicos de los consulados. El campo de actividades de la “Caja Nacional de Solidaridad para la Autonomía Personal” se extenderá a la tercera edad y a los minusválidos.

• En la Unión Europea, pediré que se suavice el reglamento, autorizando una atención médica específica en otro Estado que el del asegurado, con el fin de que los pacientes puedan elegir un centro de atención de proximidad para su familia. Me comprometo a mantener el seguro social de los trabajadores jubilados en el mismo país donde reciben su pensión.

• La continuidad de la protección social francesa se asegurará durante un año a todos los franceses que promuevan un proyecto económico, cultural o social en el extranjero. La situación del personal empleado por el Estado francés en los países extranjeros y de los becarios se mejorará con el fin de suprimir situaciones indignas observadas en numerosos países.

• Los consulados adoptarán un dispositivo de asistencia a las mujeres francesas y sus niños que sufren violencia de género, matrimonio forzado o repudiación.

Los costes de escolaridad en los centros de la “Agencia para la Enseñanza Francesa en el Extranjero” se reducirán a la mitad antes de 2012 y la tutela del Estado se extenderá al Ministerio de Educación. Me comprometo a desarrollar la enseñanza de las ramas bilingües en los estados miembros de la Unión europea y de la OCDE. Se doblará el presupuesto para el programa “Francés, Lengua Materna” para fomentar el aprendizaje del francés desde la infancia.

• La situación de los estudiantes franceses que residían en países extranjeros se tratará con la prioridad adecuada, en el marco del “Contrato de Autonomía” propuesto por las asociaciones y sindicatos de estudiantes. Esto permitirá a todos estos jóvenes franceses venir a estudiar a Francia, reduciendo el coste de los estudios para sus familiares.

• Un programa de formación profesional se desarrollará en el marco consular, con las empresas francesas y los centros de formación del país de residencia.

• Se creará una Agencia de Cooperación Cultural, Científica y Técnica para dar sentido a la acción de Francia en la escena internacional en estos ámbitos tan importantes.

• Para llevar estos proyectos a cabo, se necesitará una reforma completa de la representación política de los franceses en el extranjero. Se basará en representarles en la Asamblea Nacional con la transformación de la “Asamblea de los Franceses del Extranjero” en un Consejo General dotado de competencias y medios efectivos.

• Habrá que tratar el tema del voto a distancia. La distancia entre las urnas y los electores no debe constituir un obstáculo a la participación electoral en el extranjero. No se puede aceptar que Francia figure entre los diez de los veintisiete Estados Miembros de la Unión Europea que excluyen este tipo de voto.

También quiero dejar claro aquí que no tengo la intención de establecer una contribución fiscal a cargo de los franceses del extranjero a pesar de que existen unas situaciones chocantes de exilio fiscal.

Son mis propuestas para los franceses del extranjero. Revelan una ambición: dar a cada uno su sitio y su papel en la comunidad nacional. Esto es lo que quiero para mis compatriotas residentes en el extranjero. Francia
es grande cuando sabe abarcar a todos sus ciudadanos, cuando no olvida ni descuida a nadie."

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mardi 6 mars 2007

DISCOURS DE S. ROYAL A BERLIN, 5 mars 2007

Ségolène Royal a assuré lundi qu'elle n'instaurerait pas, si elle était élue, de "contribution fiscale des Français de l'étranger".
Devant quelques centaines de Français réunis à Berlin, elle a rejeté l'idée avancée début février par le socialiste Dominique Strauss-Kahn d'une "contribution citoyenne" des Français de l'étranger."Je n'ai pas l'intention d'établir une contribution fiscale spéciale des Français de l'étranger, aussi choquants que soient certains exils pour raison fiscale", a déclaré Mme Royal.

Voici quelques extraits du discours de Ségolène Royal, qui prend clairement position par rapport à nous, français de l'étranger, contrairement à François Bayrou qui n'en a aucune (se doute-il de notre existence?) et à Nicolas Sarkozy qui nous méprise.


"Chers compatriotes, chers amis,

Laissez-moi vous dire tout mon plaisir d’être avec vous ce soir à Berlin pour m’adresser aux Français d’Allemagne et plus largement à tous les Français de l’étranger.

Je veux saluer de nombreux visages amis, à commencer par Huguette Meixner et chaque membre de la section du Parti Socialiste à Berlin. Je sais tout le travail et le cœur qu’ils ont mis à la préparation de notre rencontre et je leur dis ma sincère reconnaissance. Je salue aussi la Fédération des Français à l’Etranger du Parti Socialiste et ses milliers d’adhérents à travers le monde, aujourd’hui en campagne auprès de nos 850,000 compatriotes inscrits dans les 545 bureaux de vote à l’étranger en avril et mai prochains. Merci aux radicaux de gauche et aux représentants des comités Désirs d’Avenir en Allemagne d’être là également, tout comme au Président de l’ADFE – Français du Monde, François Nicoullaud. La gauche à l’étranger doit tant au travail opiniâtre mené depuis plus de 25 ans par l’ADFE aux côtés des partis politiques. Je salue enfin Monique Cerisier-Ben Guiga, Sénatrice des Français de l’Etranger, ainsi que les élus d’Allemagne à l’Assemblée des Français de l’Etranger Claudine Lepage, Patricia Neu-Blotenberg, Claude Chapat et Michel Chaussemy.

Ebenfalls will ich unsere deutschen Freunde begrüssen. Vielen Dank für eure Anwesenheit. Das freut mich sehr. Es ist das wichtigste Symbol, dass eine nationale Wahl gar keine exklusive nationale Dimension mehr hat. Für ihre wertvolle Unterstützung bin ich der SPD ganz dankbar.


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Comme tant de femmes et d’hommes aujourd’hui, j’ai grandi dans la paix et je sais combien ces décennies passées loin des conflits les plus sanglants de l’histoire doivent à la réconciliation franco-allemande. Vous connaissez mon attachement à l’œuvre politique du Président François Mitterrand. Dans son ouvrage posthume « De l’Allemagne, de la France », François Mitterrand parlait de « la prédestination de l’Allemagne et de la France, que la géographie et leur vieille rivalité désignent pour donner le signal de l’Europe ». Cette leçon est plus que jamais actuelle.

Je souhaite rendre au couple franco-allemand la force d’initiative qu’il a perdue en Europe. Je veux renouer avec le volontarisme politique d’Helmut Kohl et de François Mitterrand pour redonner au couple franco-allemand cette feuille de route dont la destination ne peut être que celle de la construction de l’Europe politique et sociale.


La France doit revenir à la table de l’Europe. L’Europe reste notre grande ambition, une Europe solidaire et dynamique, qui protège ses citoyens et les aide à trouver leur place dans la mondialisation. Nous devons intégrer les citoyens au rang d’acteurs et de juges du débat européen, en faisant l’Europe par la preuve.

L’exemple des difficultés actuelles d’Airbus souligne la nécessité de l’engagement politique dans le débat européen. Il est inacceptable que les salariés paient de leur emploi les erreurs de gestion et l’absence volonté de l’Etat actionnaire. J’ai rencontré les salariés d’Airbus la semaine passée. La puissance publique doit s’engager pour que cette entreprise, à la pointe du savoir-faire et au carnet de commande plein pour 5 ans, réponde différemment à ses difficultés actuelles. Il en va de l’avenir de l’industrie aéronautique européenne. Je refuse de le laisser uniquement à l’appréciation du marché.

L’Allemagne, qui préside l’Union européenne ce semestre, trouvera en moi à compter du mois de mai une interlocutrice ouverte et déterminée à relayer ses efforts durant la présidence française en 2008. Les deux prochaines années seront critiques pour l’avenir de l’Union et je m’y donnerai pleinement.

Au-delà de l’engagement des deux gouvernements, je souhaite renforcer la dimension citoyenne de la relation entre la France et l’Allemagne. Je souhaite notamment que l’éducation et la formation soient la toute première priorité du couple franco-allemand dans les années à venir.

Voilà quelques mesures concrètes que nous pourrions mettre en place, afin de donner à chaque Allemand et à chaque Français l’occasion de vivre pleinement sa citoyenneté européenne :
Le développement de campus universitaires franco-allemands, inspirés par les exemples réussis de l’Institut franco-allemand de Sarrebruck et du cycle franco-allemand mis en place à Nancy par l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Les employeurs sont friands de diplômés maîtrisant non seulement les deux langues, mais plus encore les deux cultures.
La reconnaissance de tous les diplômes scolaires, universitaires et professionnels pour l’accès à l’emploi: il subsiste encore trop de protectionnisme caché. Cela est inacceptable et doit prendre fin immédiatement.


Je propose également la tenue d’assises générales des institutions franco-allemandes dès 2008, dont le but serait d’évaluer et de coordonner leurs activités, de même que de donner une plus grande lisibilité à leur action. Les assises seraient ouvertes à tous les représentants politiques, institutionnels, administratifs, locaux, régionaux et associatifs, et auraient pour objectif de promouvoir l’éducation et la formation des jeunes Allemands et Français dans une perspective européenne. Elles devraient également dresser sans concession un état des lieux d’institutions dotées d’un fonctionnement trop souvent bureaucratique et dont la mission n’est plus guère adaptée aux défis de notre temps.

Il faudra notamment s’interroger sur la pertinence de certaines réformes entreprises ces dernières années et qui, parce trop guidées par des intérêts partisans, n’ont nullement su irriguer la relation franco-allemande. Je pense en particulier à la mauvaise réforme de l’Office Franco-Allemand de la Jeunesse (OFAJ).

Enfin, je suis à l’écoute de l’expérience et du vécu que rapportent très utilement les Conseillers des Français d’Allemagne à l’Assemblée des Français de l’étranger. En Allemagne, comme également en France d’ailleurs, les difficultés diverses rencontrées par de nombreuses familles binationales méritent que le sujet de la famille soit abordé de front.


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Tout ceci souligne combien l’engagement citoyen outre frontière est important.

Je veux dire haut et fort ce soir à Berlin que les deux millions de Français établis à travers le monde sont les meilleurs représentants de nos valeurs, de notre culture et de notre économie. Leur présence outre-frontière est essentielle pour le rayonnement de la France dans la mondialisation. La France doit les écouter, les soutenir et les protéger. Je m’y attacherai.

Je soutiendrai les communautés françaises en réhabilitant l’action publique. Je renforcerai le service public à l’étranger avec un réseau efficace de Consulats exécutant leurs missions de proximité à hauteur de moyens financiers et humains renouvelés.

L’accent devra être mis en particulier sur la sécurité des communautés françaises. La formation du personnel diplomatique et consulaire à la gestion de crise sera une priorité. Je ferai de la coopération consulaire européenne l’un des axes de la Présidence française de l’Union européenne. Je crois à la mutualisation des moyens dans ce domaine afin de garantir la protection des Européens dans le monde. Les relations entre les cellules de veille et de crise de l’ensemble des Etats membres de l’Union européenne devront être systématisées.

Hors de l’Union européenne, l'accès de tous les Français de l’étranger à une protection sociale minimale sera garanti au terme du quinquennat, par des accords avec les caisses des pays de résidence et la réforme des centres médicaux sociaux consulaires. Le champ d’activités de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie sera étendu aux séniors et handicapés français de l’étranger.

Dans l’Union européenne,je demanderai que soient assouplies les règles autorisant les soins médicaux lourds dans un autre Etat que celui d’assurance , afin que les patients puissent être soignés par le praticien de leur choix, à proximité de leur famille et amis. Je m’engagerai en faveur du maintien de l’assurance sociale des travailleurs frontaliers retraités dans le pays où leur pension est versée.

La continuité de la protection sociale française sera assurée durant un an aux porteurs d’un projet économique, culturel ou social à l’étranger. La situation des agents de l’Etat recrutés locaux et des stagiaires sera améliorée afin de mettre fin aux situations indignes relevées dans de nombreux pays.

Les Consulats se doteront d’un dispositif d’assistance aux femmes françaises et à leurs enfants pour répondre aux drames de la violence conjugale, des mariages forcés et des répudiations. Une loi d’indemnisation des biens professionnels et personnels du fait de troubles politiques, de spoliations, de faits de guerre ou de catastrophes naturelles sera adoptée.

Les coûts de scolarité dans les établissements de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger seront réduits de moitié d’ici à 2012 et la tutelle de l’Etat sur l’Agence sera étendue au Ministère de l’Education Nationale. Je m’engagerai pour le développement des filières bilingues d’enseignement dans les Etats membres de l’Union européenne et de l’OCDE. L’enveloppe du programme Français Langue Maternelle sera doublée pour encourager l’apprentissage du français au plus jeune âge.

La situation des étudiants français issus de l’étranger sera traitée en priorité dans le cadre du « contrat d’autonomie » proposé par les associations et syndicats d’étudiants. Cela permettra à tous ces jeunes Français de venir étudier en France, en réduisant le coût des études pour des familles vivant souvent de faibles revenus locaux.

Un programme de formation professionnelle sera développé dans le cadre consulaire en liaison avec les entreprises françaises et les centres de formation du pays de résidence.

Une Agence de la Coopération Culturelle, Scientifique et Technique sera instituée pour redonner enfin un sens à l’action de la France dans ces domaines essentiels de la vie internationale.

Pour mener à bien tous ces projets, une vaste réforme de la représentation politique des Français de l’étranger sera conduite. Elle reposera sur la représentation des Français de l’étranger à l’Assemblée Nationale et sur la transformation de l’Assemblée des Français de l’Etranger en un Conseil Général d’outre-frontière, doté de véritables compétences et moyens.

Enfin, il faudra avancer résolument sur la question du vote à distance. La distance entre l’urne et l’électeur ne devra plus être un obstacle à la participation électorale à l’étranger. Il n’est pas acceptable que la France figure parmi les dix des vingt-sept Etats membres de l’Union européenne excluant toute forme de vote à distance au bénéfice de ses ressortissants à l’étranger.

Voilà mes propositions pour les Français de l’étranger. Elles incarnent une ambition, celle de donner à chacun sa pleine et juste place dans la communauté nationale. C’est ce que je veux pour nos compatriotes à travers le monde. La France est grande lorsqu’elle sait s’adresser à tous ses enfants, lorsqu’elle ne néglige ni n’oublie personne.

Je veux dire clairement ici, puisque cela a été évoqué que je n’ai pas l’intention d’établir une contribution fiscale à charge des Français de l’étranger, aussi choquants que soient certains exils pour raisons fiscales.

En m’exprimant aujourd’hui depuis Berlin, en évoquant la dimension citoyenne de l’amitié franco-allemande et en développant mes propositions pour les Français de l’étranger, c’est aussi du rôle de la France dans le monde et de la façon dont j’en conçois l’action extérieure que j’ai parlé. Une France généreuse, exigeante sur ses valeurs et portée à l’universel.

La sensibilité européenne et la solidarité internationale sont au cœur de mon Pacte Présidentiel. Toutes deux trouveront leur expression dans la diplomatie que j’entends conduire. Je ferai de la solidarité avec le Sud une réalité. Je m’engagerai dans les instances internationales pour rééquilibrer les effets du marché et de la mondialisation sauvage dans les domaines sociaux et environnementaux. La paix, la justice, le multilatéralisme et le développement partagé seront les fils conducteurs de mon action internationale.

J’agirai pour que partout, la France soit reconnue et aimée à la hauteur de son engagement universel.

J’ai besoin de vous à l’étranger pour gagner l’élection présidentielle. Aucune voix ne doit manquer. Je compte sur vous comme je vous engage à compter sur moi. Partout, je croise l’enthousiasme et l’espérance. Je les lis aussi sur vos visages à Berlin ce soir et je le devine, au-delà, dans ce que vous me rapportez de toutes nos communautés françaises.

La victoire est au prix de ce magnifique exercice de conviction à mener d’ici le 6 mai.

Avec vous, j’ai confiance.

Es lebe die deutsche-französische Freundschaft!

Vive la République! Vive la France!"


Ségolène Royal

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lundi 5 mars 2007

L'ACTUALITE D'AIRBUS COMMENTEE PAR SEGOLENE ROYAL

MONT-DE-MARSAN, 1er mars 2007, Ségolène Royal réitère sa confiance envers les citoyens français et dévoile sa stratégie concernant Airbus et pas là-même sa politique industrielle. Moments choisis :

"Chers amis, merci à vous d’être aussi nombreux rassemblés, aussi chaleureux, aussi enthousiastes. J’ai besoin de vous, portez-moi jusqu’au 22 avril, c’est grâce à vous que je suis forte. J’ai besoin de votre énergie. J’ai besoin de votre exigence, de votre citoyenneté, de votre engagement, de votre présence.

(…)

Je vous le dis, la politique, ça sert à quelque chose, et d’abord, ça sert à changer, et à changer en profondeur, ça sert à mettre fin à toutes les brutalités, à toutes les précarités, à toutes les injustices que la droite nous laisse. C’est à cette France-là en effet qu’il faut redonner confiance. C’est une nouvelle France que nous devons construire ensemble, et à vous voir aussi mobilisés, j’ai confiance.

(…)

Nous sommes à moins de deux mois du premier tour de l’élection présidentielle. Ce premier tour décidera grandement de l’issue du scrutin. Rien n’est fait, je l’ai dit tout à l'heure, nous devons conquérir la confiance de beaucoup de nos concitoyens qui hésitent encore et qui doutent. Mais je voudrais rappeler ici les ravages que peuvent produire l’effacement des enjeux et l’oubli des clivages essentiels.
Le premier tour détermine toujours la dynamique de victoire, et c’est pourquoi, si on veut la victoire de la gauche qui autorise le changement et qui ouvre l’espérance, il faut être au rendez-vous le 22 avril prochain, car la France a besoin d’un changement profond, et une fois de plus, hélas, l’actualité en donne la preuve de ce besoin de changement et de cette nécessité de faire autrement, et en particulier pour la bataille pour l’emploi.

Oui, un séisme industriel menace notre pays, et plus largement l'Europe, et je veux parler d’Airbus.

(…) La cacophonie gouvernementale entre un Premier ministre, qui, actuellement, affiche théoriquement une posture volontariste, l'État doit jouer son rôle, et un ministre candidat qui a expliqué en début de semaine, mais paraît-il cela évolue, que tout cela n’est pas de la responsabilité d’un homme politique et que l'État ne peut rien faire.
Moi, je vous dis tout le contraire : non seulement l'État peut faire mais l'État doit faire. La puissance publique doit assumer ses responsabilités.
L’emploi est le cœur de l’engagement politique, et donc l’enjeu de cette élection présidentielle. On le voit sur cet exemple, il est sur le choix clair entre un État impotent, un gouvernement impuissant, et au contraire, un État fort qui assume ses responsabilités et qui considère que la bataille pour l’emploi est au cœur aujourd’hui de l’action politique parce que c’est le chômage qui sape et qui ronge les fondements de la France qui veut à nouveau se tenir debout.
Et j’en prends ici l’engagement, avec moi, l'État sera fort, il sera juste, il sera à sa place, il aidera les entreprises qui créent et qui avancent, il réconciliera la France avec les vrais entrepreneurs, ceux que nous aiderons, et ceux que nous n’aiderons plus, ceux qui empochent des fonds publics et qui profitent des effets d’aubaine, ou qui ne donnent pas en retour les créations d’emploi qu’appelle l’investissement public dans les entreprises.

(…) Il faudra mettre fin à ces logiques financières dans le seul but de rassurer les marchés et les actionnaires privés. Ce qui manque cruellement et ce qu’il faudra mettre en place rapidement, c’est une stratégie industrielle et des innovations pour le renouvellement de la gamme d’avions et surtout pour le maintien du potentiel de recherche et de développement en Europe.

(…) En deuxième lieu, le cas d’Airbus montre l’urgence d’une réforme profonde du pilotage des entreprises, de transparence, de rigueur, d’éthique dans le management. On voit la nécessité, et je le répète, de prévoir la présence des salariés dans les conseils d'administration, et cette remise à plat se fera avec les syndicats de salariés.

Enfin, je le dis, les États européens doivent recapitaliser de façon stable l’entreprise pour éviter toute fermeture d’usine, avec une stratégie gagnant/gagnant avec les salariés. C’est possible en contrepartie de l’absence des fermetures d’usine.

(…) L’enjeu est donc considérable, il s’agit de relever ce défi, de montrer qu’il est possible de faire autrement, et la gauche que l’on a dit si souvent incompétente sur le plan du développement économique, je le revendique aujourd’hui, je crois que c’est étant ferme sur un certain nombre de valeurs, et en particulier sur le respect des salariés et des stratégies industrielles qui créent de la vraie valeur ajoutée, que nous ferons, oui, nous, la gauche, de l’efficacité économique, et que nous réussirons. "


Ségolène Royal

Pour écouter et lire dans son intégralité le discours de Ségolène Royal à Mont-de-Marsan , cliquez sur le titre.

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RENCONTRE AVEC MIGUEL SEBASTIÁN OUVERTE A TOUS LES FRANÇAIS

UNE RENCONTRE AVEC MIGUEL SEBASTIÁN ORGANISÉE PAR LA SECTION DU PARTI SOCIALISTE DE MADRID ET OUVERTE A TOUT LE MONDE AURA LIEU LE 2 MAI À 19 HEURES AU CAFÉ MAHON PLAZA DEL 2 DE MAYO, 4

GRAND CONCERT DE SOUTIENT A S. ROYAL A CHARLETY

Grand concert de soutien à Ségolène ROYAL à CHARLETY, le 1er mai (17h00)(Ouverture des portes à 15h00) Le 1er mai nous avons le plaisir de t'inviter à participer à un grand concert de soutien à notre candidate, Ségolène ROYAL au stade Charlety. Outre Bénabar, Cali, Michel Delpech, Leny Escudero, Indochine, Rachida Khalil, Kéry James, Mokobé, Renaud, Sanseverino, Tikenjah, ont également donné leur accord pour se produire lors de ce concert: Yannick NOAH, La Grande Sophie, les Têtes Raides, Olivia RUIZ, Moustaki, Alain LLORCA de Gold....Cette liste n'est pas exhaustive. Au cours du concert, Ségolène ROYAL prendra la parole.

Déclaration de J.L.R. Zapatero - Dimanche 15 avril

Le chef du gouvernement socialiste espagnol José Luis Rodriguez Zapatero "ressent une grande empathie politique pour la candidate socialiste" Ségolène Royal.
M. Zapatero apportera personnellement son soutien à Mme Royal en assistant à un meeting de la candidate prévu le 19 avril à Toulouse. Il l'avait reçue à Madrid en septembre, à une époque où elle n'était pas encore la candidate officielle du PS.
"J'aime son programme et je crois que sa prédisposition à se maintenir à l'écoute est exemplaire. Mais, en plus, il me semble décisif qu'une femme soit pour la première fois dans les conditions d'accéder à la présidence de la République française.C'est un pas en avant très important pour l'amélioration de la condition de la femme à travers le monde et cela apporte une image de rénovation qui peut être très importante pour la France et pour toute l'Europe.
Cette campagne, de mon point de vue, a des caractéristiques qui la rendent particulièrement attractive.
L'Europe a besoin de la France pour continuer à avancer dans son projet et il est logique que dans toute l'Union européenne, ce processus électoral suscite une grande attente à un moment particulièrement important pour le projet européen".
Bonjour, Il peut vous sembler étrange de ne pas organiser de débat participatifs à Madrid, mais il est relativement compliqué de toucher le collectif des français de l'étranger à Madrid. Les français à Madrid s'intégrent relativement bien dans le tissu Madrilène et contrairement à d'autres pays nos compatriotes n'ont pas la nécessité de se regrouper. Il n'en reste pas moins que le comité de campagne de Ségolène Royal à Madrid est à votre disposition et est joignable à l'adresse de courrier électronique: segolene2007madrid@yahoo.fr Dans les prochaines semaines jusqu'aux élections certains évènements sont prévus et nous vous en tiendrons informés. Merci de nous contacter.
Conformément à la loi Française ce site ne sera pas actualisé entre Samedi 00h00 et Lundi 00h00. Ceci est le dernier message affiché sur le site durant cette suspension.

Votez Ségolène Royal dès le 1er tour !

COMMENT VOTER POUR L’ELECTION PRESIDENTIELLE


(22 avril et 6 mai 2007 de 8h00 à 18h00)


Pour l’élection présidentielle de 2007, les électeurs inscrits sur la liste électorale consulaire de Madrid pourront, selon leur lieu de résidence, voter dans les bureaux qui leur ont été indiqués dans la lettre circulaire en cours de diffusion, à savoir :
  • A Madrid , dans l’un des quatre bureaux qui seront ouverts dans les locaux du Consulat général, 10 Calle Marques de la Ensenada, 28004, métro Colòn (Tél. 91 700 7800)
  • A Alicante, dans les locaux de l’Antenne consulaire, Calle Arquitecto Morell, 8 - 03003, Alicante (Tél. 96 592 1836) ;
  • A Santa Cruz de Tenerife, dans les locaux de l’Agence consulaire, Calle Punta de la Vista, 3 - 1°, Cuevas Blancas, 38111 Santa Cruz de Tenerife (Tél. 92 223 2710) ;
  • A Valence, dans les locaux de l’Antenne consulaire, Calle Cronista Carreres, 11, 1-A, 46003 Valencia (Tél. 96 351 0359).
  • Et les nouveaux bureaux créés cette année

ATTENTION, vous ne pourrez voter que dans le bureau de vote dans lequel vous êtes inscrit