Le dimanche 11 février à Villepinte a marqué un tournant déterminant dans la campagne aux présidentielles. Ségolène Royal est apparue déterminée et a prononcé un discours de présidente.
Elle a dévoilé un « pacte présidentiel » complet et qui fait honneur à la gauche.
Contrairement à Nicolas Sarkozy qui ne cesse d’opposer les français les uns contre les autres, d’exacerber les peurs et l’individualisme, Ségolène Royal fédère. Elle favorise une perspective commune à tous les français : « plus juste la France sera plus forte ».
Sa vision politique est non seulement économique et sociale mais aussi internationale. Son discours, particulièrement bien structuré, a permis d’aborder dans un premier temps la politique intérieure par rapport à la dette de la France, la création d’entreprises, l’innovation et la recherche et enfin la réforme de l’état. Puis, les problématiques sociales ont pris le devant de la scène par rapport aux jeunes et à leur entrée dans la vie active, les problèmes du logement et du chômage, le devoir de solidarité, d’éducation et de santé et sa volonté de lutter contre les violences urbaines. Enfin Ségolène Royal a démontré qu’elle a l’étoffe de présidente en abordant des thèmes plus profonds avec son « pacte d’excellence environnemental », de continuité territoriale, la redéfinition d’une Europe plus solidaire et enfin avec sa volonté d’ »élever la voix de la France » à l’échelle internationale.
Ségolène Royal ne s’est dérobée devant aucune de ses responsabilités. Elle n’a flatté aucune clientèle parce que si « tout est possible », tout n’est pas souhaitable. Elle a défendu ce qui fonde ses engagements.
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