dimanche 21 octobre 2007

REGARD SUR LA FRANCE - MANIFESTATIONS CONTRE LA LOI SUR L'IMMIGRATION

El País, EFE - París - 20/10/2007
http://www.elpais.com/articulo/internacional/Miles/manifestantes/Francia/ley/inmigracion/elpepuint/20071020elpepuint_7/Tes

France, des milliers de manifestants contre la loi de l’immigration

" Les organisateurs réclament le droit au regroupement familial et demandent que ne s’appliquent pas les tests ADN.

Des milliers de personnes ont manifesté, aujourd’hui à Paris et dans d’autres grandes villes françaises, contre la future loi de control de l’immigration et de ses controversés tests ADN pour les candidats au regroupement familial.

Les protestations ont regroupés à Paris près de 3.000 personnes selon les organisateurs et 1.500 selon la police, entre 2.000 et 3.000 personnes à Lyon, des centaines à Toulouse, Strasbourg, Nantes et Marseille où à été rendu publique aujourd’hui la tentative de suicide de quatre immigrés sans papiers, cette semaine, dans un centre de rétention administratif.

Les manifestants réclamaient la régularisation de « tous » les immigrés sans papiers, affirmaient que le regroupement familial est « un droit » et dénonçaient le « fichier génétique » et les «expulsions massives ».
Les manifestations ont été convoquées par le collectif « Unis contre une immigration jetable », trois jours avant que le Parlement français donne son accord définitif au projet de loi. Symboliquement, la manifestation parisienne s’est dirigée vers le siège du Conseil Constitutionnel. L’opposition socialiste a déjà annoncé qu’elle présenterait un recours contre cette future loi.

Il ya quelque jours, les représentants des deux chambres parlementaires définissaient un nouveau projet de loi consensuel, qui imposera de nouvelles restrictions pour réduire la potentielle immigration familiale et professionnelle."

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vendredi 12 octobre 2007

ELSA, LA SURVEILLANCE AÉRIENNE DES CITÉS

La France utilisera des avions de modélisme pour surveiller les quartiers conflictuels.


L’engin, long d’un mètre, est doté d’une caméra.


J. M. MARTÍ FONT - París - 12/10/2007 - El País

« Les experts le comparent à une mouette. C’est un engin volant d’un mètre de long et 60 centimètres de large, équipé d’une caméra et destiné au service de la police française pour contrôler les manifestations et surveiller à distance les quartiers difficiles ou les zones dangereuses de la villes. Il est capable de s’élever à 500 mètres mais son vol habituel se situera à 150m au dessus du sol. Son autonomie est de 40 minutes et il peut couvrir un rayon de 2 kms.


La caméra de l’appareil dispose d’infrarouges pour les vols nocturnes et peut parfaitement travailler dans la pénombre. Chaque appareil coûte 10.000 € et est fabriqué par la société Sirehna (Nantes) qui a gagné le concours organisé par le ministère de l’Intérieur. Jean-Pierre Le Goff, son président, s’est converti hier, en le centre d’attention du salon Milipol, consacré à la sécurité intérieure des Etats, qui se célébrait à Paris ces derniers jours et qui accueille politiques et policiers du monde entier.

ELSA, l’Engin Léger de Surveillance Aérienne est, selon Le Goff, « silencieux et presque indétectable ». Son fuselage, tout en mousse et ses hélices en plastique déformable ne constitue pas un danger en cas de chute, font valoir ses concepteurs. Il ressemble à un appareil de modélisme.


Pour la police il s’agit d’un instrument très différent aux appareils de vigilance militaire automatiques, qui transmettent des informations en permanence du terrain ennemie. « Nous ne sommes pas sur la ligne d'une surveillance de longue durée, de type militaire », explique Thierry Delville, chef des services de technologie de sécurité intérieure, « c'est un outil supplémentaire pour les interventions de la police ». « ELSA pourrait s’utiliser », ajoute-t-il, « pour les grandes manifestations et rassemblements, mais aussi dans le cadre des violences urbaines telles qu'elles se sont déroulées en novembre 2005 ».

ELSA serait également utile, par exemple pour envoyer des informations et images des alentours d’une maison dans laquelle se seraient enfermés des terroristes, pour surveiller un groupe déterminé de personnes dans une manifestation qui seraient détenteurs d’objets incendiaires ou de barres de fer.

La ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, considère qu’ELSA est un pas en avant dans l’équipement futur des commissariats. Des essais ont déjà été effectués, spécialement dans le département de la Seine Saint Denis, au nord de Paris, où avaient eu lieu émeutes de l’automne 2005. »


Voir aussi l’article du monde: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3208,36-965719,0.html?xtor=RSS-3208


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mercredi 10 octobre 2007

MUSÉE DE L'IMMIGRATION - INAUGURATION EN SOURDINE

ELPAIS.com / AFP - Madrid / París - 10/10/2007

La France inaugure en sourdine un musée qui fait l’éloge de l’immigration

La nouvelle institution fût impulsée par Jospin et Chirac mais l’administration de Sarkozy n’est pas autant compréhensive avec le phénomène migratoire.

"La Cité Nationale de l’Histoire et de l’Immigration (Paris) ouvre aujourd’hui ses portes, discrètement. Ce musée, avec ses collections dédiées aux pays qui ont fournis à la France sa main d’œuvre (entre autre l’Espagne), se situe au Palais de la Porte Dorée et a pris forme grâce aux efforts des collectivités de citoyens.

L’idée fût lancée il y a de cela une quinzaine d’années, par quelques historiens avant d’être impulsée par Lionel Jospin, alors Premier Ministre. Le programme de l’ex-président de la République, Jacques Chirac, en 2002, reprenait la création dudit musée dans son programme électoral.

Il est vrai que Chirac visitera demain le musée, mais seule Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, unique représentante du gouvernement, était présente à l’inauguration. « Le fait que ce musée n’ait pas suscité plus d’intérêt de la part des plus hautes autorités de l’Etat nous a surpris », a déclaré Patrick Weil, un des historiens spécialiste de l’immigration et promoteur du projet. « C’est un musée qui concerne au moins 20 à 25% de la population française […] C’est l’Ellis Island française [en référence à l’île située en face de New York, sur laquelle débarquaient massivement les immigrants candidats au « Nouveau Monde »] », a-t-il signalé.

“Connaître et Reconnaître”

L’objectif de ce musée est de “connaître et reconnaître l’apport de l’immigration fait à la France». Le projet a mis des années à se concrétiser et n’a pas été exempt de polémiques. Au printemps 8 historiens embarqués dans cette institution ont démissionnés après avoir pris connaissance des intentions du gouvernement de créer un ministère de l’Immigration et de l’Identité Nationale.
Un de ces historiens, Gérard Noiriel, a dit hier : « S’il n’y a pas d’inauguration officielle cela se doit à ce que notre discours sur l’apport de l’immigration fait à la société n’est pas du goût de tout le monde et de ceux qui défendent les tests ADN sur les immigrés ». La France vient d’approuver la pratique de preuves génétiques sur les immigrés candidats au regroupement familial.

Le musée accueille des expositions temporaires et permanentes, récits à la première personne d’immigrés, ainsi qu’un centre de documentation, une bibliothèque et des cycles de conférences. "

www.histoire-immigration.fr/

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mardi 9 octobre 2007

SARKOZY ET POUTINE, L'ENTENTE

Sarkozy vu de l'étranger..... El País, 09 Octobre 2007

"Le Président français est le premier Leader occidental a avoir visité Vladimir Poutine après que celui-ci aie annoncé son désir d'être premier ministre. -"Il faut assumer avec tranquillité que la Russie est une grande puissance", affirme Sarkozy.


La complicité a dominé la rencontre de ce mardi dernier entre Vladimir Poutine et Nicolas Sarkozy, durant le premier jour de la visite du président français en Russie. Les deux leaders n’ont pas hésité à se tutoyer et le président russe a voulu faire visiter à Sarkozy, à bord de son tout terrain, la résidence présidentielle de Novo Ogarevo, aux abords de Moscou. Sarkozy est le premier leader occidental à s’entretenir avec Poutine après que celui-ci ait annoncé son intention d’être premier ministre à la prochaine législature.

« La France fût, est et, je l’espère, continuera d’être un de nos partenaires prioritaire en Europe et dans le monde », a signalé Poutine pour souhaiter la bienvenue à son visiteur qui, ces derniers mois, s’était montré critique contre la dérive autoritaire du leader russe, se démarquant ainsi de l’amitié que partageait son prédécesseur à l’Elysée, Jacques Chirac, avec Vladimir Poutine. « Je veux souligner que nos relations se déroulent bien », a-t-il ajouté.

« La France comprend la volonté de la Russie de reprendre la place qui lui correspond sur la scène internationale », a répondu Sarkozy, assurant, en outre, que son pays « veut être ami de la Russie et qu’il voit avec beaucoup d’intérêt les efforts de celui-ci pour se développer. La France veut écouter, veut comprendre. »

Les deux dirigeants participeront ce soir à un dîner de travail. La visite continuera demain avec une nouvelle réunion suivie d’une conférence de presse et d’un repas de travail. »



Remake Chirac/Bush?


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lundi 24 septembre 2007

VILLEPIN OU LA NOUVELLE OPPOSITION

Dominique de Villepin lance une nouvelle charge contre Nicolas Sarkozy

LEMONDE.FR avec AFP 23.09.07 15h42 • Mis à jour le 23.09.07 15h43

Après avoir contesté les propos tenus par Nicolas Sarkozy sur l'affaire Clearstream, après avoir critiqué les déclarations de François Fillon sur la "situation de faillite" de la France, Dominique de Villepin continue son offensive. Interrogé dimanche 23 septembre sur Radio J, il a lancé une nouvelle charge contre le président de la République.

Sur le plan diplomatique, d'abord. "Il y a un infléchissement dans la politique française dans un sens qui peut paraître aujourd'hui un rapprochement, parfois même un alignement sur certaines positions de l'administration Bush", a lancé l'ancien premier ministre, en référence aux récentes déclarations de Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner.

"Je m'en inquiète (...) parce que c'est une administration finissante, qui s'est beaucoup trompée en matière de politique étrangère", notamment sur l'Irak, a-t-il ajouté. S'agissant de l'Iran, M. de Villepin estime qu'il faut "affiner les sanctions" de l'Onu "pour être le plus efficace possible" sans "s'enfermer dans un choix manichéen".

SORTIR DE LA "FRÉNÉSIE"

Mais il s'est aussi interrogé sur l'attitude de la France vis-à-vis de la Banque centrale européenne. "Je comprends très bien la réaction de Nicolas Sarkozy vis-à-vis de la Banque centrale européenne. Est-ce que cela fait avancer les choses ? Je n'en suis pas sûr", a-t-il décalré. Avant d'ajouter : "Il ne faut pas se tromper de cible. La cible, ce sont les Etats. Il faut qu'ils s'entendent sur la définition d'une stratégie économique et financière (...) Trop souvent, l'Europe a été le bouc émissaire de nos plaintes et de nos critiques".

Dominique de Villepin s'est également dit "blessé" par l'instauration de tests ADN pour les candidats au regroupement familial. "Je pense que ce n'est pas constitutionnel et je pense surtout que cela ne correspond pas à l'histoire et à l'esprit de notre pays. Regardons les autres pays qui (pratiquent ces tests ADN). La Grande-Bretagne n'a pas du tout la même histoire que nous, elle n'a pas connu les rafles" , a-t-il insisté.

"Qu'il s'agisse des quotas, qu'il s'agisse de ces tests ADN, qu'il s'agisse de réunir des préfets pour qu'ils remplissent des critères dans ce domaine, je pense que ce n'est pas utile, ce n'est pas nécessaire et je pense surtout que cela peut diviser les Français", a martelé M. de Villepin.

Et l'ancien premier ministre de conseiller au président de changer de style : "Il faut qu'on sorte un peu de la frénésie actuelle (...) Les Français ne peuvent pas vivre dans un tourbillon permanent", a martelé l'ancien locataire de Matignon."Nicolas Sarkozy a une ambition, il faut qu'il apprivoise cette ambition et qu'il s'apprivoise lui-même pour atteindre la sérénité" et "être dans un rapport avec la nation qui évite les divisions", a-t-il déclaré sur Radio J.

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L'AFRIQUE ET SARKOZY : LE PRESIDENT CONNAIT MAL SON HISTOIRE

Reuters - Dimanche 23 septembre, 22h08 BAMAKO

Adame Ba Konaré, historienne et épouse de l'ancien président malien Alpha Oumar Konaré, a invité dimanche les historiens africains à participer à la rédaction d'un manuel d'histoire sur leur continent destiné à "mettre à niveau" les connaissances de Nicolas Sarkozy sur l'Afrique.

L'invitation, rendue publique lors d'une conférence de presse à Bamako, fait suite aux propos tenus par le chef de l'Etat français en juillet dans l'enceinte de la prestigieuse université Cheick Anta Diop à Dakar.

L'orateur, dont c'était la première visite en Afrique sub-saharienne depuis son élection en juin, y avait affirmé que l'Afrique était à la marge de l'Histoire, qu'elle était immobile, stationnaire.

"Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire. Le paysan africain (...) ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles", avait affirmé le successeur de Jacques Chirac devant un parterre d'intellectuels sénégalais.

Pour Adame Ba, dont l'époux préside aujourd'hui la Commission de l'Union africaine, "ce sont des affirmations qui reposent sur des poncifs, sur les théories euclidiennes sur l'Afrique, sur l'imagerie coloniale, qui disaient que l'Afrique n'avait pas d'Histoire, qu'il fallait venir admirer l'enfance du monde en Afrique, que l'Africain était installé dans l'immobilisme et qu'il n' y avait pas de dynamisme dans les sociétés africaines...".

L'historienne a expliqué que sa démarche, qu'elle a qualifiée de scientifique, consistait précisément à produire des connaissances censées s'opposer à des affirmations qui, selon elle, ne reposaient que sur des "pseudo-théories".

"Donc, l'objectif c'est d'inviter mes collègues historiens à produire chacun un article dans son domaine de compétence académique avant fin 2007. Lorsque tous les textes seront rassemblés, nous en ferons un recueil à paraître courant 2008.

"Et nous prendrons les mesures adéquates pour acheminer un exemplaire de cet ouvrage collectif vers le président Sarkozy et les autorités françaises, afin de les mettre à niveau de connaissance avec l'Histoire de l'Afrique", a ajouté l'universitaire.

De nombreux intellectuels africains avaient été choqués par le discours de Dakar du nouveau chef de l'Etat français, dont les thèses avaient été jugées par certains comme condescendantes et dépassées.

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SARKOZY :LA MAINMISE SUR LES MEDIAS

Par Thierry Lévêque Reuters - Lundi 24 septembre, 16h23PARIS (Reuters) - Les syndicats de journalistes français ont annoncé mardi des actions pour mobiliser leur profession et la société civile afin de garantir l'indépendance des rédactions menacée à leurs yeux par la "mainmise" du pouvoir sur les grands médias.

"Face à cette situation d'une extrême gravité, les syndicats de journalistes ont décidé pour la première fois depuis 15 ans de se rassembler pour passer à l'action. Ils appellent les journalistes et les citoyens à s'engager avec eux pour gagner la bataille de l'indépendance", écrivent dans un appel commun le SNJ, le SNJ-CGT, l'USJ-CFDT, le SJ-CFTC, le SPC-CFE-CGC, le SJ-FO.

Cette intersyndicale met en cause le contrôle de grands groupes de presse par des proches du président Nicolas Sarkozy et fait état de plusieurs cas récents de ce qu'elle considère comme des interventions dans le contenu rédactionnel de médias.

Les syndicats organiseront le 4 octobre prochain une réunion publique à Paris, au Musée social, dans le VIIe arrondissement. Ils ont saisi parallèlement les partis politiques, la ministre de la Culture Christine Albanel et Pierre Méhaignerie, président de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, pour demander une réforme législative.

Ils demandent que les "équipes rédactionnelles" soient dotées d'un statut juridique pour que leur indépendance soit mieux protégée, et aussi que les chartes nationale et internationale d'éthique de la profession soient annexées à la convention collective.

LETTRE DU PS AU CSA

"C'est un appel à toute la profession pour qu'elle cesse de jouer à son corps défendant le rôle de faire-valoir du président", a dit lors d'une conférence de presse Dominique Candille (SNJ-CGT). "Si demain rien n'est fait, c'est la démocratie française qui va être mise à mal", a ajouté David Larbre, du SNJ.

L'opposition a plusieurs fois émis de fortes critiques sur la proximité entre l'Elysée et de grands patrons de presse. Arnaud Lagardère, ami déclaré du chef de l'Etat, est à la tête du plus grand groupe de presse et d'édition européen (avec la radio Europe 1, Paris Match et le JDD notamment).

Martin Bouygues, parrain du fils du couple présidentiel, contrôle TF1. Bernard Arnault, témoin de mariage du président, contrôle la Tribune et projette de prendre le contrôle du premier quotidien économique, les Echos.

Les syndicats mentionnent ou rappellent plusieurs épisodes de ce qu'ils considèrent comme des interventions dans le contenu rédactionnel des médias. La semaine dernière, une dépêche de l'AFP aurait été modifiée sur intervention du ministère de l'Education nationale, disent-ils.

Le Journal du dimanche a renoncé à publier un article annonçant que Cécilia Sarkozy n'avait pas voté au second tour de l'élection présidentielle. D'autres épisodes qu'ils ne citent pas ont amplifié la polémique, comme le retouchage récent par Paris-Match d'une photo du chef de l'Etat en vacances, qui s'est vu "alléger" de ses bourrelets.

Pierre Méhaignerie, la ministre de la Culture et l'UMP n'ont pas donné suite pour l'instant aux demandes des syndicats, mais le Parti socialiste soutient leur demande de réforme législative, disent-ils.

Par ailleurs, le PS a annoncé lundi qu'il allait écrire au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour qu'il prenne en compte "l'omniprésence" de Nicolas Sarkozy dans les médias.

Le président n'est en effet compté à aucun titre dans la répartition du temps de parole sur l'audiovisuel public en trois tiers entre gouvernement, majorité et opposition.

L'opposition s'alarme depuis quelques jours de ce qu'il voit comme une stratégie du gouvernement et du chef de l'Etat, qui parviendraient à monopoliser les médias en organisant chaque jour un déplacement ou une conférence de presse sur un grand thême, en plus de plusieurs petits événements annexes.

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samedi 8 septembre 2007

LA NOUVELLE GENERATION PS?

Propos recueillis par Maud PIERRON, à La Rochelle
leJDD.fr

Coqueluche des médias, Benoît Hamon est l'un des "jeunes" qui montent au sein du Parti socialiste. Porte-parole du PS durant les législatives, son nom est de plus en plus cité pour prendre la succession de François Hollande. Pour leJDD.fr, ce cofondateur du NPS, tenant d'une ligne à gauche, a accepté de faire le bilan de La Rochelle et de se projeter dans l'avenir.

"Benoit Hamon, un 'jeune lion' qui monte au Parti socialiste.


Au bout de ces trois jours, quel bilan tirez-vous de La Rochelle ?
Finalement, cela a été un rassemblement inoffensif, dans le sens où l'on nous promettait le pire. On a vu des députés socialistes attachés à se remettre au travail et ce n'est pas de la langue de
bois. Avec un souci de la base au sommet du PS de la jouer collectif, d'inscrire sa contribution personnelle dans la construction d'une intelligence collective. C'est un peu triste de le dire mais c'est déjà une victoire, qui montre à quel point on pouvait être malades. C'est donc une bonne nouvelle. On a de nouveau envie de tirer dans le même sens. Combien de temps cela durera ? Je ne sais pas. Le plus longtemps possible j'espère. L'université de La Rochelle a été utile
en cela, à un moment qui est celui du diagnostic. Je ne dis pas que les uns et les autres n'ont pas des idées très tranchées sur ce diagnostic mais il fallait commencer à retrouver cette capacité à se parler les uns et les autres sans s'accuser.

Pourquoi a-t-il fallu attendre La Rochelle pour retrouver cette
possibilité ?
On est forcément toujours plus sérieux quand on a des invités extérieurs, qui par la qualité de leurs interventions, leurs réflexions, nous tirent vers le haut.

Les absents finalement, tel que Jean-Luc Mélenchon, qui a souvent le
verbe haut, ont eu raison de s'abstenir ?

Je ne sais pas. S'il était venu, il aurait assisté à de beaux débats. Si tout le monde avait été là, vous auriez dit, 'c'est toujours les mêmes tronches' et quand ils ne sont pas là, vous dîtes 'voilà, ils désertent'. Dans tous les cas, on était fautifs. Ils n'étaient pas là et ça s'est bien passé. A mon avis il n'y a pas de lien de cause à effet.

"La question de la redistribution est prioritaire"


Que tout le monde travaille avec tout le monde est devenu le mot d'ordre au PS. Mais est-ce véritablement possible de faire travailler ensemble les courants ?
D'une certaine manière, cela existe déjà. A notre modeste étage, on s'est réunis, nous les gens de la nouvelle génération, les 30-40 ans, entre strauss-kahniens, fabiusiens et membres du NPS. On a réussi à faire l'inventaire de nos désaccords et de nos accords. On s'est rencontrés avant l'été, on va le refaire à la rentrée, dans le but d'évacuer les préjugés que l'on peut avoir sur les avis des uns et des autres. On a évoqué la question sociale, démocratique, celle du marché, celle de l'Europe, de l'immigration, de la sécurité, afin de mesurer l'ampleur de ces désaccords. C'est un travail passionnant car il nous permet de faire le tri entre le bon grain et l'ivraie, de
vérifier ce qui motive vraiment l'existence aujourd'hui des sensibilités au sein du PS. Car il y a des traditions politiques différentes, des cultures politiques différentes. Et en même temps on
veut faire en sorte que les débats s'organisent autour des vraies lignes de clivages qui existent entre nous et pas sur les positions supposées d'untel.

Et vous n'effectuez pas ce travail avec les "royalistes" ?
Le "royalisme" est un objet politique non identifié. D'ailleurs, ce n'est pas encore un courant. Quand j'entends un Vincent Peillon, il ne dit pas forcément la même chose qu'un Julien Dray, et pourtant ils sont tous les deux "royalistes" . On peut discuter facilement avec les individus mais avec le groupe "royaliste", c'est plus compliqué. On sait ce que Ségolène Royal pense mais quand certains de ses soutiens disent qu'ils ne sont pas d'accord avec ce qu'elle a proposé, cela
devient complexe.

Maintenant que le diagnostic est posé, quelles sont les questions sur
lesquelles il faut particulièrement travailler, voire trancher ?

La redistribution, sans aucun doute. Aujourd'hui, on a tendance à penser notre rôle comme 'on n'aurait pas fait comme le gouvernement' , ce qui est bien. Sauf que si on revient au pouvoir dans cinq ans, tous les instruments auxquels on fait traditionnellement appel à
gauche pour redistribuer la richesse, pour organiser les services publics, pour protéger les individus - que sont par exemple le service public, la sécurité sociale - seront encore plus dégradés demain qu'ils ne le sont aujourd'hui. Parce que les recettes fiscales ne cesseront de baisser, donc les capacités d'intervention de l'Etat seront encore plus faibles. Parce qu'en 2009, la directive Bolkestein aura été mise en oeuvre. Il faut penser la séquence actuelle ainsi:
comment faire en sorte que les instruments de redistribution sociale pour lutter contre les inégalités sociales soient demain efficaces ? Ils devront faire appel à de nouveaux prélèvements, à de nouveaux financements. Ce sont des questions hyper lourdes. Pour moi, c'est cette question qui est la priorité et c'est sur celle-ci que nous aurons de gros débats.

"C'est moins la droitisation de la société que la droitisation du PS"


Votre vision de la redistribution est très éloignée du donnant-
donnant de Ségolène Royal...

Je crois qu'on a eu un tort durant cette campagne présidentielle, c'est d'insister sur la dénonciation de la société de l'assistanat. Dès lors que la gauche embraye sur ce discours-là, tenu par la droite, il y a effectivement plus de chance que les gens votent pour nicolas Sarkozy. Evidemment qu'il y a des gens qui abusent du système. Mais si on ne comprend pas qu'aujourd'hui, ces abus sont instrumentalisé s par les entreprises et le pouvoir politique en place pour remettre en cause ce système, on fait une erreur dramatique. De plus, cette dénonciation de la société de l'assistanat a eu une double conséquence: stigmatiser une population qui serait par définition parasite et contribuer à la remise en cause des mécanismes
de solidarité de protection sociale. Tout ça pour dire quoi au final:
il faut valoriser la responsabilité individuelle, la responsabilité de celui qui est assisté de s'en sortir seul, de celui qui est malade de payer une franchise pour la maladie. C'est un tort d'embrayer sur ce discours-là.

Un tort qui accompagne la droitisation de la société ?
C'est moins la droitisation de la société que la droitisation du PS. On a l'impression que sur un certain nombre de sujets, on donne le sentiment d'avoir été convaincus par les axiomes de l'adversaire. On ne donne pas spécialement l'impression de courir après la droite, mais on donne, à mon sens, le sentiment d'avoir perdu le fil de nos valeurs.

Certains souhaitent une ligne claire et affirmée du PS sur la social-
démocratie. Vous applaudissez ?

Certains disent 'allez, il faut que le PS abandonne sa prétendue exception et s'aligne sur les standards de la social-démocratie européenne'. Mais la social-démocratie européenne, si on regarde dans quel état elle est, elle dirige trois pays sur 27 (Grande-Bretagne, Italie, Portugal, ndlr), c'est une blague ou quoi ? On a perdu la présidentielle sur une ligne, justement, qui a provoqué de la confusion. Ce qui me frappe c'est la paresse des éditorialistes et des hommes politiques, qui se sentent obligés de répondre aux sommations de la pensée dominante à ce sujet-là. Moi, ça ne m'intéresse pas ces conneries.

Qu'est-ce qui vous intéresse ?
Je ne fais pas de la politique pour être dans le commentaire, je fais de la politique pour être en capacité d'avoir des instruments capables de transformer la société. Ces instruments sont en crise chez nous, mais aussi partout en Europe, ce qui justifie la crise de la social-démocratie européenne. Ce qui m'intéresse c'est prioritairement la reconstruction de ces instruments pour lutter efficacement contre ce que je considère être le creusement des inégalités.

Beaucoup vous voient comme le futur premier secrétaire, vous en pensez quoi ?
Ça fait chaud au coeur. Je ne suis pas insensible quand on évoque mon nom pour prendre la direction du PS français, le parti de Blum, de Mitterrand, ce n'est pas rien. Ça me touche mais le casting est important, on doit être une dizaine à être cités pour prendre le poste de premier secrétaire. Mais je pense que tout ça, c'est le feuilleton de l'été. Ce n'est pas amené à durer.

"Préparer le réarmement théorique et pratique en perspective de 2012"

Imaginez-vous demain le PS comme un grand parti qui regrouperait toute la gauche, de la gauche centriste à la gauche antilibérale ?
Le PS doit rassembler la gauche et tous ceux qui s'en réclament. Si demain le MoDem dit: 'Je me sens plus de gauche que de droite', je leur dis 'très bien, bienvenue'. Je pense que dans un premier temps il faudrait réfléchir à créer un mouvement ou une fédération de la gauche, dont l'objectif est de commencer à nous rapprocher dans l'opposition à la droite, car il faudra être nombreux, forts, solidaires. Et de préparer un processus de désignation d'un candidat de toute la gauche. Je suis assez favorable à des primaires à l'italienne ouvertes aux citoyens qui voudraient arbitrer et choisir ce candidat-là.

Les militants demandent une meilleure opposition. Vous estimez-vous audibles?
Peut-être pas. Mais on a bien fait notre boulot sur la TVA sociale, même après les législatives. On a été présents sur le paquet fiscal. On a été mal mais on monte en puissance. Je ne suis pas inquiet.

Tout le monde au sein du PS n'est pas d'accord sur la méthode pour s'opposer. Certain sont pour l'opposition frontale, d'autre la veulent raisonnée, comme Manuel Valls, qui estime pouvoir faire un bout de chemin sur certains sujets avec Nicolas Sarkozy. Quelle est votre position ?
Quand l'intérêt général le réclame, on sait être d'accord, il faut arrêter. Mais je suis pour une opposition résolue à une politique qui, jusqu'ici, est la plus réactionnaire qui soit. Il n'y a pas de
chemin à faire ave ce gouvernement conservateur.

Pouvez-vous nous parler de votre club, 'La Forge', que vous avez créé?
C'est un think tank qu'on va lancer, avec des intellectuels, fin
septembre. L'idée c'est de prendre au sérieux le combat de la gauche. De ne pas s'arrêter au travail d'opposition mais de préparer le réarmement théorique et pratique en perspective de 2012. C'est un instrument qui prépare la bataille idéologique et culturelle qu'on
peut mener face à la droite. Il sera au service de toute la gauche. L'objectif n'est pas de sectariser la pensée mais bien de l'enrichir.



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lundi 27 août 2007

"Repelente contra los pobres" ou la nouvelle polithique d'intégration....

"Georges Mothron, el diputado y alcalde de Argenteuil, una ciudad vecina a París, intenta echar de su localidad a los indigentes a base de rociar con Malodore, un producto repelente de olor nauseabundo, los lugares donde acampan los pobres.

Mothron había encargado a los funcionarios municipales de la limpieza de Argenteuil el trabajo de esparcir el producto por los lugares donde se instalan los 'sin techo', pero se negaron diciendo: "Estamos aquí para echar a las ratas, pero no para perseguir a los pobres".

Uno de los empleados municipales ha explicado, además, que el bote de Malodore indicaba que se trata de "un producto tóxico e irritante que conviene no respirar".

Parece que son varios los ayuntamientos franceses que se sirven del repelente para evitar que los coches -o los peatones- aparquen o se instalen en túneles, debajo de puentes o en lugares en los que pueden dificultar el tráfico, pero en ningún caso para alejar a los pobres.

Para los socialistas franceses, "el Gobierno de Nicolas Sarkozy tiene que condenar cuanto antes la iniciativa de Georges Mothron" y casos inaceptables como ése."

El País 26/08/2007

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mardi 22 mai 2007

INGRID BETANCOURT SERAIT TOUJOURS VIVANTE

Le Parti socialiste (PS) exprime sa très vive préoccupation pour la situation de l’ex-sénatrice colombienne Ingrid Betancourt enlevée par les FARC le 23 février 2002.

Il rappelle que l’enlèvement de personnalités politiques en Colombie par les FARC est un crime contre la démocratie et contre les droits humains. Ce crime et ses auteurs doivent être condamnés de la façon la plus ferme. Les FARC doivent libérer sans condition Ingrid Betancourt et les 57 responsables politiques et militaires qu’elles détiennent.

Il s’alarme ensuite des solutions de force privilégiées par les autorités colombiennes, qui mettent en péril la vie des otages et doivent pour cela être écartées. En aucune manière Ingrid Betancourt et les 57 otages des FARC ne doivent être utilisés pour masquer les difficultés intérieures du Président Uribe et de sa majorité, soupçonnés de complicité avec les groupes paramilitaires d’extrême droite.

Le PS appelle enfin les plus hautes autorités de la République française à la raison. Il regrette la médiatisation du Président Nicolas Sarkozy dans un dossier délicat qui doit pour avoir quelque chance de succès être traité loin des préoccupations de politique intérieure, en concertation avec l’Espagne et la Suisse, pays acceptés comme intercesseurs.
Le PS rappelle à ce propos que déjà en 2003, mélangeant la politique intérieure française au dossier d’Ingrid Betancourt, le président Jacques Chirac et son ministre des Affaires étrangères avaient été à l’origine d’un fiasco diplomatique et humanitaire dommageable à la France comme à Ingrid Betancourt.

Communiqué du secrétariat international

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mardi 15 mai 2007

intervention de Harlem DESIR au Conseil national du Parti Socialiste

Chers camarades,

Je voudrais à mon tour rendre hommage à la détermination et à l’énergie de Ségolène Royal dans cette campagne, ainsi qu’à l’engagement des militants qui s’y sont investis dans toutes les fédérations, dans tout le pays.

Il nous faudra le moment venu, tirer toutes les leçons de cette élection, car même si il est normal que nous commencions à les évoquer aujourd’hui, nous sommes face à une autre échéance et la priorité doit être donné à la préparation des élections législatives. Cela nous impose unité, solidarité et responsabilité devant les Français et au service de nos candidats

Car la droite va maintenant tenter de s’accaparer tous les pouvoirs pour imposer toutes les régressions. Les Français attendent de nous que nous engagions cette bataille rassemblés pour pouvoir les protéger et les défendre avec la plus grande force possible pendant les cinq années qui viennent à l’Assemblée nationale, pour que puisse exister un contrepoids au pouvoir d’un seul homme et d’un seul parti. Pendant ces cinq ans il faut que la gauche soit forte, plus forte qu’elle ne l’a été après 2002, pour faire barrage quand c’est nécessaire, proposer d’autres politiques et préparer l’avenir.

Dans les quatre semaines qui viennent, l’urgence des urgences c’est donc le rassemblement, car tout dépend de la force collective du Parti socialiste. Faisons moins entendre de « je », parlons collectif, montrons aux français que nous sommes à leur service et pas d’abord préoccupé par des problèmes de leadership pour dans cinq ans.

Nous devons engager cette campagne en faisant tout pour gagner, même si nous savons que ce sera difficile, et mener un combat offensif sur la base de nos orientations et du projet socialiste, pour obtenir le score le plus élevé et remporter le plus grand nombre de circonscriptions possibles.

S’agissant des leçons de l’élection présidentielle, elles devront être tirées avec lucidité, mais pas dans la précipitation, pas dans les querelles d’appareil, pas dans les luttes de pouvoir.

C’est une condition indispensable si nous voulons mener à bien la refondation socialiste à laquelle tous nos efforts devront être consacrés pour préparer la reconquête au cours des cinq prochaines années.

Car notre défaite, et c’en est bien une, appelle cette refondation. Nous avons perdu une élection que nous partions pour gagner et qui pouvait être gagné, parce qu’au terme de cinq années au pouvoir, la droite se présentait avec un bilan désastreux, une politique rejetée par le pays et sanctionnée dans les urnes en 2004 et 2005.

Mais, face à une droite qui a reconstruit son discours, assumé son identité, son idéologie, et présenté une offre politique cohérente, même si nous en contestons l’injustice, nous n’avons pu convaincre de la notre, de cohérence. La campagne a été enthousiaste, combative, pleine d’élan, mais la mobilisation en contre ne pouvait suffire à emporter la conviction majoritaire et à assurer la victoire dans un pays en quête de solutions.

Il faudra analyser et comprendre, pourquoi, alors que le pays attendait un changement et avait conscience de sa nécessité pour sortir de l’ornière, il a choisi celui qui était proposé par le candidat du camp sortant, qui a réussi à échapper à son bilan, et non celui que nous aurions pu représenter et incarner.

Un immense travail politique est devant nous, il devra être mené collectivement et impliquer tout le Parti. Il porte sur notre identité socialiste et notre vision de la France dans un monde qui met au défi son modèle social, mais aussi son rayonnement, son influence et son rang. La France a besoin d’une gauche qui ouvre une alternative concrète à la dérive vers toujours plus d’individualisme, de sauvagerie économique et d’égoïsme social, une alternative à la société des golden parachutes, des jets privés et des yachts planqués pour les uns ; tandis que les autres n’ont pour perspective que les heures supplémentaires, les contrats de travail jetable et la relégation dans les banlieues vidéo surveillées.

Mais quel est le projet de la gauche pour la France du XXI siècle ? Quels moyens se donne t-elle de faire vivre ses valeurs dans une économie de plus en plus financiarisée, bousculée par l’émergence de nouvelles puissances ? Quelles politiques pour renouveler l’Etat social face à des défis comme le vieillissement de la population?

Des millions de Français attendent que nous disions plus concrètement quelle autre voie que celle avancée par la droite et les libéraux nous proposons : pour restaurer notre compétitivité tout en continuant à lutter contre les inégalités ; pour assurer à la fois la création et la redistribution de richesse ? Quelles sont nos réponses sur la réforme des systèmes de solidarité collective, les retraites, leur financement, la réforme de l’Etat, la dette ? De même sur le travail, nous avons parlé du plein emploi, et de la valeur travail mais pas assez des conditions de travail, de la précarité, de l’évolution des revenus et pas uniquement du salaire minimum, dans un marché du travail toujours plus instable, où même le travail qualifié est exposé aux délocalisations.

Toutes ces questions suscitent beaucoup d’inquiétudes et c’est pourquoi elles appellent des réponses non seulement de principe, mais précises, qui crédibilisent nos intentions et nos choix de société. Nous n’y sommes parvenus que de façon inégale, parce que nous n’avons pas mené ces débats à leur terme entre nous. Or si le pays a montré qu’il peut s’opposer avec virulence aux politiques de libéralisation, et même voter pour nous pour sanctionner un pouvoir en place, il a aussi montré qu’il ne croit pas aux seules bonnes intentions dans un moment où nos partenaires, notamment l’Allemagne, retrouvent leur compétitivité après avoir engagé des réformes. Nous ne sommes pas obligé de faire les même. Nous pouvons et nous devons inventer notre propre voie. Mais les Français savent que nous ne pouvons rester immobile et ils attendent de la gauche qu’elle dise quel autre changement est possible et non comment échapper au changement.

La tache est immense et elle devra d’abord viser au renforcement du Parti socialiste lui-même qui doit être la matrice de tout futur rassemblement de la gauche et des progressistes.

Pour être solide, crédible, répondre à la situation du pays et aux attentes des Français la refondation exigera du temps, des débats francs, centrés sur le fond. Il y faudra plusieurs grandes conventions, un travail rigoureux qui puissent déboucher sur des choix solides et clairs mais légitimes et acceptés par tous.

Elle devra se faire d’abord sur des idées et non sur des personnes, car nos problèmes sont politiques, ils concernent le fond de nos positions mais également nos méthodes de travail et d’élaboration. Limitons l’emprise sur nos débats de la personnalisation excessive et de la starisation de la vie politique qui nous font beaucoup de tort.

Concernant la stratégie, ne tranchons pas les options avant de les avoir examinées entre nous. Faisons nos choix nous même, après avoir écouté les autres, mais sans nous les faire dicter par la mode du jour. D’une façon générale, d’ailleurs, il ne faut pas que les choix que nous avons à faire nous soient imposé de l’extérieur par le système médiatique.

Concernant le centre, nous n‘avons pas à aider à construire à partir de l’UDF un centre qui jusqu’ici n’existe pas en France et dont tous les députés ou presque retournent d’où ils viennent, c'est-à-dire à droite. Là où existe un véritable parti démocrate en Europe, ou ailleurs, pense t-on que cela soit vraiment une bonne chose pour les socialistes ? Regardez ce qui se passe en Italie où cela débouche sur une fusion avec le Parti socialiste dont la première conséquence est la scission de ce dernier. Car l’objectif d’un Parti démocrate, si il parvient à émerger, et ce sera l’objectif de Bayrou, n’est pas d’aider les socialistes à gagner, mais de se substituer à eux comme force d’alternance face au parti conservateur. Le champ politique se structure alors dans le face à face entre un parti libéral modéré et un parti réactionnaire, ultraconservateur, les socialistes se divisant entre ceux qui rallient les libéraux démocrates et ceux qui ne l’acceptent pas et se retrouvent marginalisés dans une gauche protestataire vouée à l’impuissance.

Le projet de Bayrou, faute de pouvoir y parvenir au travers de la constitution d’une force parlementaire, est de tenter de le faire, en 2012, en se qualifiant au deuxième tour devant le candidat socialiste en comptant sur la porosité que nous aurions nous même entretenus entre notre électorat et le sien et en tentant de s’approprier le vote utile. Ne l’aidons pas à crédibiliser cette démarche. Soyons lucides, l’entreprise de Bayrou ne peut reposer que sur l’affaiblissement et l’éclatement du Parti socialiste.

Il n’en reste pas moins que nous sommes face à un défi nouveau concernant la stratégie d’alliance. Le score historiquement bas de la gauche le montre, même si tous ses électeurs ne se sont pas portés sur les candidats de gauche au premier tour. Mais la première réponse, c’est l’élargissement de l’assise du Parti socialiste lui-même pour le porter au niveau de tous les grands partis socialistes et sociaux démocrates en Europe, c'est-à-dire aux alentours de 35 %. Il est alors en position centrale pour nouer des alliances qui ne le déportent pas de son orientation, ne le satellise pas au bénéfice d’autres, et qui s’établissent sur une base programmatique claire.

Enfin, nous avons besoin de méthode dans nos débats. Veillons à un mode de fonctionnement interne démocratique, reposant sur les militants qui s’engagent activement et durablement. C’est sur eux que doivent reposer les décisions. Le parti doit être ouvert aux engagements nouveaux, mais pas manipulé et soumis à tous les mouvements browniens.

Nous avons donc trois temps devant nous.

D’abord, celui immédiat de l’élection législative, qui appelle unité, solidarité, ne doit laisser place ni aux règlements de compte, ni aux auto proclamations. C’est autour du Premier secrétaire, dans un dispositif collectif que nous avons à mener cette campagne.

Puis, celui de la refondation du Parti socialiste, de son identité, de son projet, à partir d’un bilan sérieux de l’élection présidentielle et de l’ensemble de la période précédente. Prenons le temps qu’il faut. Or après les législatives nous aurons probablement à nous opposer à l’Assemblée, dès cet été, aux premières mesures du pouvoir et à préparer des élections municipales dans un calendrier que nous ne connaissons pas. Ce travail de refondation sera donc difficile à mener avant les municipales et je crois que nous gagnerions à tenir notre Congrès après que cette étape soit passée.

Enfin viendra le temps du leadership, sans doute plus tôt que pour la dernière élection, deux ans avant l’élection présidentielle, peut être. Mais ne mettons pas les questions de personne en premier comme un substitut à l’effort de refondation collective. Le problème du leadership devra découler du choix que nous aurons fait sur le fond et non l’inverse.

Nous en redébattrons.

Chers camarades, pour conclure,

Aujourd’hui, notre responsabilité c’est l’unité entre nous au service des Français et cela doit l’emporter sur toute autre considération ; la nécessité c’est d’aider tous nos candidats, tous nos militants à relever le gant de ces élections législatives ;

demain, notre disponibilité, à tous, ce devra être de donner tous nos efforts au travail de rénovation politique qui a trop tardé.

C’est à quoi nous entendons nous consacrer, au service du Parti socialiste, car il n’y a pas d’autre force autour de la quelle structurer la gauche et préparer l’alternative.

Je vous remercie.

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mercredi 9 mai 2007

HOMMAGE DE BERNARD-HENRI LÉVY A SÉGOLÈNE ROYAL

Hommage à Ségolène Royal

"Eh bien oui.

Au risque de surprendre, je pense que Ségolène Royal a fait une bonne campagne. Elle a perdu, c’est entendu.
Et perdu plus lourdement que ne le donnaient à penser, ces derniers mois, les prévisions.
Mais elle a perdu pour des raisons que l’on commence à bien cerner et dont je prétends, moi, qu’elles sont à son honneur.

Elle a été diabolisée, d’abord. On a beaucoup parlé - et on avait raison - de la tentative de diabolisation dont fut victime son adversaire. Mais autrement plus insidieuse, donc plus ruineuse, fut la diabolisation qui l’a poursuivie, elle, depuis ses premiers pas. Incompétente quand elle la fermait ; agressive quand elle l’ouvrait… N’ayant rien à dire quand elle prenait le temps d’écouter ses électeurs ; scandaleuse quand elle rompait le silence (les 35 heures) ou brisait les orthodoxies (ses prises de position, si courageuses, sur le nucléaire iranien ou le Darfour)… Bécassine, enfin, avant son débat avec Sarkozy ; Cruella après et, surtout, pendant - quand elle a commis le crime de lèse future majesté de l’interrompre, interpeller, ne rien laisser passer, le mettre dans les cordes… Ce n’est plus une femme, gronda la rumeur, c’est une sorcière. Ce n’était plus la douce, la maternelle Ségolène, c’était un bretteur, une tueuse - voyez ces yeux minces où passent des épées de feu ; entendez cette voix de mauvaise sirène, une octave trop haut, si dure… Ah l’increvable misogynie des Français et souvent, malheureusement, des Françaises ! J’ai aimé, moi, cette dernière image dans ce dernier débat. J’ai aimé la stature qu’elle a prise à cet instant - et la belle droiture qui émanait de son regard et de son port. Elle honorait la gauche, cette droiture. Et elle honorait la France.

Elle a livré bataille, deuxièmement, à un moment d’inflexion, mais encore, hélas, de suspens, où il devenait clair que la vieille stratégie d’union des gauches n’avait plus de chance de l’emporter mais où la nouvelle stratégie d’alliance avec le centre restait trop insolite, inédite, bref, révolutionnaire, pour passer le cap des hypothèses et retourner, réellement, les esprits. Madame Royal a dit les mots qu’il fallait dire. Elle a fait les gestes qu’il fallait faire. Peut-être, d’ailleurs, le grand débat de la campagne, celui qui restera, celui qui fit bouger les lignes en même temps que, au passage, les liturgies cathodiques, fut-il ce débat avec Bayrou dont elle a pris l’initiative et qui ouvrait, on le verra maintenant très vite, un vrai nouveau chapitre de l‘histoire politique française. Mais voilà… Il était trop tôt… On a dit, ici ou là, qu’il était trop tard, que c’est avant qu’il fallait le dire, avant qu’il fallait le faire, etc. Non, voyons. Le contraire. Il était trop tôt dans le siècle. Trop tôt dans l’histoire du pays. Sauf que c’est elle, Madame Royal, qui, trop tôt ou trop tard, l’aura fait. Sauf que, ce big bang rêvé par les uns, annoncé par les autres, c’est elle, et personne d’autre, qui l’aura osé et déclenché. Pour cela, elle restera. Pour cela, même si elle a perdu, elle a gagné.

Et puis il faut bien reconnaitre, enfin, que Nicolas Sarkozy a été bon. Vraiment bon. Je veux dire par là qu’il a su surfer, avec un mélange de talent et de cynisme non moins remarquables l’un que l’autre, sur une vague de fond dont il semble que tout le monde ait, à part lui, sous-estimé la terrible puissance. Qui, parmi les commentateurs, avait-il prévu que l’éloge d’une France qui n’a jamais commis, sic, de crime contre l’humanité puisse faire recette à ce point, douze ans après les paroles de Jacques Chirac reconnaissant, au Vel d’Hiv, notre participation au crime nazi ? Qui imaginait de tels hurlements de joie et, au fond, de soulagement, chaque fois que fut dit et redit, de meeting en meeting, que la France ex-coloniale n’était coupable de rien, qu’elle n’était en dette vis-à-vis de personne et qu’elle devait être fière, au contraire, de son œuvre civilisatrice ? Qui, encore, pouvait deviner que le traumatisme de Mai 68 fût resté si vif dans les esprits que l’appel répété à « liquider » - quel mot ! – l’héritage du « parti des voyous et des casseurs » puisse faire jaillir, lui aussi, de tels geysers de fiel, de joie triste et de ressentiment ? Madame Royal a résisté à ce discours. Fidèle à la ligne tenue, sur ces sujets, peu ou prou, par nos deux derniers Présidents, elle a tenté d’endiguer ce flot de haine et de rancune. Et, de cela aussi, je lui sais gré.

Je ne parle pas - car seul le mauvais esprit gaulois en a douté - du sang-froid dont elle a fait montre, d’un bout à l’autre de l’aventure.

Je n’insiste pas - encore que le fait fût unique dans notre histoire électorale - sur la double bataille qu’il lui a fallu mener : l’une, publique, contre son adversaire; l’autre, secrète, contre les siens.

Et je n’évoque que pour mémoire, enfin, le ton et, comme dit un poète qu’elle affectionne, le « frisson nouveau » qu’elle a fait passer dans cette vieille musique socialiste qui n’en finissait pas de mourir et qui n’attendait, peut-être, que ce salutaire coup de grâce.

Tout cela, elle l’a fait. Et il faut espérer que s’en souviennent ceux qui, à partir de ce lundi matin, vont être tentés de se livrer au petit jeu de la chasse à la sorcière ou de la production de la chèvre émissaire.

Ségolène Royal est loin d’avoir dit son dernier mot – et c’est tant mieux"

Bernard-Henri Lévy

Vu sur le blog de poly-tics

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lundi 7 mai 2007

DE LA DEFAITE FAISONS UN TREMPLIN

La défaite du 6 mai 2007 est amère. Toutefois, ce second tour comporte des éléments positifs pour la gauche à l'étranger, qui poursuit sa lente mais irrésistible progression : partie de 31% en 1981, elle avait atteint 41% en 1995 et avec 46% s'approche maintenant d'un point du vote des Français de France. Merci à vous toutes et tous dont l'engagement depuis un quart de siècle a permis ce beau résultat.

Notre fédération, la FFE, a fait une campagne active et large, couvrant de nombreux pays. Les associations, au premier rang desquelles l'ADFE-Français du monde, ont mobilisé les citoyens. Nous, vos sénateurs, avons fait tout notre possible pour appuyer vos efforts sur le terrain comme dans le débat des idées. Vous trouverez un compte-rendu de nos actions sur notre site.

Cette défaite est loin d'être une débâcle : à nous d'en faire un tremplin. Le résultat du 6 mai met en évidence la nécessité de rapprocher le travail de terrain, mené en priorité avec l'ADFE, avec l'action politique. Comment admettre que l'Assemblée des Français de l'Etranger soit aux deux tiers UMP et conservatrice, alors même que les Français à l'étranger sont presque pour moitié à gauche ?

Au plan national, il faut reconnaître que la défaite est nette, d'autant plus que la participation a été élevée. C'est une responsabilité collective et non celle de la seule candidate qui a eu le mérite de faire bouger, en quelques semaines, les lignes Maginot de la pensée socialiste.
C'était malheureusement trop tard, car nous avions accumulé plusieurs années d'immobilisme sur la mondialisation, l'Europe, le budget et la fiscalité, les retraites. Sans parler de nos alliances. Nous avons abandonné au candidat de l'UMP le thème de la rupture (un comble !), nous n'avons pas été suffisamment critiques sur son bilan, et nous lui avons laissé la maîtrise du débat idéologique avec son apologie d'un programme libéral clairement revendiqué.

Pour l'immédiat, nous devons rester unis pour gagner la bataille des législatives que nous devons mener avec François Hollande, pour avoir les moyens du combat parlementaire à venir.
Après les législatives, le moment sera venu de procéder à la transformation de notre parti. Il devra renouveler d'abord sa doctrine par un débat avec ses partenaires radicaux, écologistes et ceux du centre gauche. Avec eux, il devra constituer la formation nouvelle à laquelle les Français, désireux de clarté, d'efficacité et de justice pourront confier le destin de notre pays.
Tous ceux qui partagent ces idées, et ils sont nombreux, doivent s'unir, dans le parti comme dans la société civile.

Le 7 mai 2007
Monique Cerisier-ben Guiga et Richard Yung
Sénateurs des Français établis hors de France

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SEGOLENE DEVANCE SARKOZY EN ESPAGNE

Ségolène Royal devance N. Sarkozy en Espagne d'une
courte tête.
Résultats
du second tour pour l'Espagne (pdf).


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RESULTATS DU 2EME TOUR

Résultats
du second tour pour l'Espagne (pdf).





Résultats
du second tour pour Madrid (pdf).


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vendredi 4 mai 2007

Le 6 mai, la France Présidente !




  • Le 6 mai, vous refuserez la fatalité, les inégalités sans fin, les tensions sociales brutales, le cynisme en politique, les grandes puissances de l'argent qui oppressent la valeur travail et contrôlent l'information, la soumission à la mondialisation anglo-saxonne.
  • Le 6 mai, vous choisirez le changement dans la clarté et la détermination, la réconciliation dans une France apaisée, le progrès pour tous et le respect pour chacun, un Etat impartial et la rénovation de nos institutions et de notre modèle social.
  • Le 6 mai, VOTEZ SEGOLENE ROYAL !

Conformément au code électoral, aucun article ni commentaire ne pourra être posté sur le site à compter du vendredi 4 mai minuit. Reprise lundi 7 mai.

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jeudi 3 mai 2007

ERREURS ET CONTRE-VÉRITÉS DE MR SARKOZY

La sécurité

- Le candidat de la droite déclare que la délinquance a baissé de 10% depuis 2002. En réalité, ce sont les vols de voitures qui ont diminué en raison des dispositifs anti-vol plus performants sur les voitures. En revanche, il y a 30% d’agressions de plus qu’en 2002 et 26% de plus de faits de violences à l’école.

- S’agissant de l’ironie du candidat de la droite sur la protection proposée aux femmes policières, il est rappelé que ce dispositif existe à Montréal où des bus (ou des patrouilles du soir) raccompagnent les policières chez elles.

Les 35 heures

- Le candidat de la droite affirme que les 35 heures n’ont pas créé d’emploi. C’est faux. Un rapport du Ministère des finances publié, lorsqu'il était ministre, reconnaissait la création d’au moins 300.000 emplois grâce aux 35 heures.

Michel Didier

- Le candidat de la droite s’abrite derrière les informations de l’institut économique Rexecode, dont le dirigeant, M. Michel Didier, a appartenu au Conseil d’Analyse Economique créé par L Jospin.

- L’actuel patron de Rexecode a toujours été un économiste libéral. Le gouvernement de Lionel Jospin était capable de nommer des opposants politiques dans des organismes de conseil. Le candidat de la droite n’en imagine même pas la possibilité.

Retraites

- Le candidat de la droite indique : « jusqu’en 2020 on n’a pas de souci majeur à avoir quant au financement de nos retraites ».

Cette assertion est infirmée par le Conseil d'Orientation des Retraites (COR), lui-même, qui indique qu'il manque 50% du financement. Chacun sait qu’un rendez-vous sera nécessaire en 2008 pour combler le déficit du régime des retraites. Toujours selon le COR, le besoin de financement des régimes de retraite sera, au minimum, de 0,7% de PIB par an d'ici 2025. En outre, le gouvernement auquel a appartenu le candidat de la droite n’a pratiquement pas doté le fonds de réserve des retraites.

- Il se trompe quand il affirme que la pénibilité du travail est prise en compte dans la loi Fillon sur les retraites. Des négociations sont en cours dans les branches professionnelles et n’ont pas abouti. Souvenons-nous des propos de F. Fillon qui disait « la pénibilité au travail, c’est subjectif ».

Fiscalité

- Le candidat de la droite, ancien ministre des finances, a dit : « nous sommes le pays d’Europe qui avons les impôts les plus élevés ». Nous rappelons au contraire que la France est un des pays d’Europe où l’impôt sur le revenu est le plus bas : 10,2% du PIB contre 13,7% de la moyenne européenne. S'il appelle impôts l’ensemble des prélèvements obligatoires, ce qui est un regrettable manque de précision pour un ministre des finances, il est rappelé que la France a des taux inférieurs à ceux des pays du nord de l’Europe.

- Il annonce qu’il permettra la déduction fiscale des salaires et des cotisations sociales des employés à domicile. Ce dispositif existe déjà dans la proportion de 50% des montants. Mais l’ignorait-il ou entend-il porter le taux à 100%. Ce qui permettrait à M. Forgeard de bénéficier de chauffeurs, de jardiniers… gratuits.

La formation professionnelle

Il souhaite que des filières professionnelles puissent obtenir les mêmes diplômes que les filières générales.

Il ignore donc que grâce aux formations par alternance (à l’apprentissage) on peut déjà, depuis plusieurs années, obtenir un BTS et un diplôme d’ingénieur.

L’Education

Quand il explique que la diminution des postes de l’Education nationale est due au transfert des TOS (personnels de service des établissements scolaires) vers les départements et les régions, il se trompe. 37.000 emplois (12.000 enseignants et 25.000 personnels d’assistance éducative) ont été supprimés depuis 2002.

Europe

- Le candidat de la droite affirme que M. Zapatero, Blair et Mme Merkel lui auraient donné leur accord sur un traité simplifié. C’est un mensonge. D’abord parce qu’aucun dirigeant responsable ne donne d’accord à un candidat non élu avant une négociation à 27 pays. Ensuite parce que ni M. Zapatero, ni Mme Merkel n’ont, à ce jour, défendu la position d’un traité simplifié.

- Il indique que ceux qui souhaitent un nouveau référendum sur les institutions européennes « veulent faire repasser la constitution ». Ce raisonnement est surprenant : qu’est-ce qui interdit de présenter un texte différent aux Français et aux autres Européens ? Il ajoute qu’il faut « débloquer la situation en Europe en modifiant les institutions européennes ». Il faut donc un nouveau traité. Comment fait-il pour consulter les Français ? Et pourquoi n’a-t-il pas dit dans le débat qu’il avait choisi la voie parlementaire ?

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mardi 1 mai 2007

LA FRANCE EST ENTRE DE MAUVAISES MAINS

"Je n'oublie pas les candidats à gauche et les écologistes qui m'ont soutenue aussi dès le soir du 1er tour", a affirmé Ségolène Royal, invitée de Dimanche Plus, le 29 avril, le lendemain de son débat télévisé avec François Bayrou.

"J'entends parfois des propos de mépris à l'égard de l'extrême gauche. Mais moi, quand j'entends dire 'nos vies valent plus que leurs profits', je suis d'accord avec cela, a-t-elle plaidé. Lorsque j'entends que la mondialisation doit avoir des règles plus justes et notamment qu'il faut garantir la sécurité alimentaire des pays les plus pauvres, je suis d'accord avec cela."

"Lorsque j'entends Arlette Laguiller dire qu'il faut respecter la dignité des travailleurs et que l'élection de Nicolas Sarkozy serait un danger pour les travailleurs les plus modestes et aggraverait la précarité, je suis d'accord avec cela", a-t-elle ajouté.

"Il y a trop de riches d'un côté, trop de pauvres de l'autre et dans l'intermédiaire, des gens qui ont peur d'être déclassés", a estimé Ségolène Royal. "Je travaille en rassemblant ceux qui pensent que la France peut se réformer en protégeant la dignité des hommes et des femmes", a assuré la candidate socialiste, soulignant que "la France est dans de mauvaises mains".

Ségolène Royal

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DEBAT MAI 68

Les français ont besoin de se rassembler, pour pouvoir se relever, parce que la France est aujourd'hui entre de mauvaises mains.

Interrogée sur le meeting de Bercy de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal répond : « je crois qu’hier on a encore assisté à un discours d’une grande violence, d’une grande brutalité, et je crois que ce n’est pas de cela dont la France a besoin aujourd'hui, la France a besoin d’être réconciliée, d’être apaisée. Les français ont besoin de se rassembler, pour pouvoir se relever, parce que la France est aujourd'hui entre de mauvaises mains, on le sait, la situation économique est difficile, l’emploi est dégradé, la précarité s’est creusée, et aujourd'hui, à la veille du 1er mai, à la veille de la fête du travail, mon combat principal c’est le combat pour le plein emploi et c’est le cœur du pacte présidentiel que je propose aux Français. »

« Lorsque j’entends Nicolas Sarkozy dire par exemple qu’il faut liquider « mai 68 », je pense que c’est un vocabulaire très violent, et lui qui découvre, en fin de campagne, les ouvriers avec les caméras, il devrait se souvenir que mai 68, c’est aussi 11 millions de gréviste qui ont obtenu les Accords de Grenelle, qui ont obtenu la section syndicale d’entreprise, qui ont obtenu la revalorisation de leurs salaires et en revalorisant les bas salaires, la France a été débloquée et la croissance a repris. Mai 68 c'est aussi le droit des femmes à accéder à la contraception, mai 68 c’est un vent de liberté contre une société qui était totalement verrouillée. Alors, bien sûr, il y a eu quelques excès, comme dans toutes les périodes tourmentées, mais on en est loin aujourd'hui. »

« Depuis, les choses ont été recadrées. J’ai été celle qui a fait un loi sur l’autorité parentale, donc tous les excès qui ont pu avoir lieu en mai 68 ont été aussi des formidables avancées par rapport aux conquêtes de liberté, d’autonomie, d’égalité hommes/femmes, de droit syndical, je le redisais à l’instant, et en même temps, aujourd'hui, les choses ont été recadrées, en tout cas en ce qui me concerne, vous le savez. Je défends la question de l’ordre juste, parce que, sans justice, l’ordre, on sait ce que ça devient : ça devient le pouvoir de puissants sur les plus faibles. »


Ségolène Royal attends du débat du 2 mai avec Nicolas Sarkozy « une clarification du choix qu’il y aura à faire. J’entends aussi que Nicolas Sarkozy accepte d’être mis devant ses responsabilités, en ce qui concerne son bilan gouvernemental, parce que la morale politique consiste aussi à rendre des comptes et je crois que ce moment là va permettre à la fois, va lui permettre à la fois de rendre des comptes, sur ce qu’il a fait, et de comparer les choix de société et les références de valeurs, entre lesquels les Français vont devoir choisir et entre les deux. »

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lundi 30 avril 2007

LA LETTRE DE SÉGOLÈNE ROYAL AUX FRANÇAIS DE L'ETRANGER



Paris, le 30 avril 2007







Françaises, Français, chers compatriotes à l’étranger,

Les 21 et 22 avril, vous avez été nombreux dans le monde à m’apporter vos suffrages. J’en suis très touchée et je vous exprime ma profonde gratitude.

Dans quelques jours, la France va choisir son destin et son visage. Vous aurez le choix entre deux visions de la société, deux conceptions de notre pays, du pouvoir et de la politique.

Je veux une France rassemblée, apaisée et juste. Je veux une France ouverte au monde, qui regarde l’avenir avec ambition parce qu’elle aura retrouvé confiance en elle. Plus juste, la France sera plus forte. C’est ce changement que je porte passionnément.

Avec Nicolas Sarkozy, candidat sortant de l’UMP, le chacun pour soi, l’opposition des Français les uns avec les autres, la dérive communautariste et la concentration des pouvoirs dans les mains d’un seul homme nous sont promis. C’est une politique dure avec les faibles et faible avec les puissants.

La solidarité est au cœur de mon pacte présidentiel. Mes priorités sont l’emploi et le travail pour tous, l’éducation comme levier de la réussite personnelle et l’écologie, car c’est maintenant que se joue l’avenir des générations futures. Ce combat de l’écologie est inhérent à l’Europe solidaire et au monde multipolaire que nous devons construire.

Je veux protéger et développer le service public. Français à l’étranger, vous connaissez la dure réalité de nos Consulats surchargés et souvent distants des lieux où vous vivez. Je veux que le respect et l’écoute soient garantis dans tous les Consulats. Je veux une gestion humaine de l’octroi des visas. Je relancerai le service public à l’étranger.

La République du respect, en France et au-delà, voilà ce qu’il faut construire au cours des 5 prochaines années. Cela passe par le dialogue permanent, la morale publique, l’écoute de l’opposition et l’impartialité de l’Etat. Il n’y a pas de liberté sans justice ni d’efficacité économique sans progrès social. La République du respect, c’est le chemin du progrès pour chacun.

La France est forte quand elle est solidaire. Avec Angela Merkel, je relancerai le couple franco-allemand et ferai des propositions pour que l’Europe se remette en marche. J’entends que la France fasse entendre sa voix dans le concert des nations pour la fraternité, la démocratie et la paix. C’est ainsi, par le co-développement et l’ambition européenne renouvelée, que notre pays retrouvera sa place en Europe et dans le monde.

Les 5 et 6 mai, avec moi, faîtes gagner l’espoir !

Vive la République ! Vive la France !

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dimanche 29 avril 2007

LE PARTI SOCIALISTE RENCONTRE MIGUEL SEBASTIÁN A MADRID

Chers compatriotes et amis,

Vous vous êtes prononcés, au premier tour de l’élection présidentielle, avec un taux de participation plus important qu’à l’habitude, très massivement en Espagne pour la candidature de Ségolène Royal.

Le comité local de campagne tient à vous remercier de la patience que vous avez démontré dans tous les centres de vote et l’accomplissement de notre devoir civique s’est déroulé dans les meilleures conditions possibles. Les moyens demandés à cet effet pour le second tour, le 6 mai prochain, par les autorités consulaires ont été accordés et concrètement il y aura 7 bureaux de vote de plus en Espagne dont 2 de plus à Madrid, 3 à Barcelone, 1 à Valencia et 1 à Alicante.

Le 6 mai sera un jour décisif pour l’avenir de notre pays ou deux modèles totalement différents de société sont confrontés aujourd’hui.
Ségolène Royal propose à chacun de participer à ce Désir d’Avenir.

Ségolène Royal incarne aujourd’hui un rempart contre la droite et une vraie rupture avec la politique menée depuis cinq ans. Son Pacte Présidentiel démontre sa volonté de faire de la politique autrement. Elle sera la Présidente de tous les Français. Elle rassemblera les générations afin de renforcer la cohésion sociale. Elle incarne un nouveau souffle démocratique pour le pays, prêt à relever tous les défis du monde moderne, prêt à s’attaquer aux problèmes de la mondialisation et à répondre d’urgence aux problèmes du réchauffement de la planète et de la protection de l’environnement.

Pour nous, Français de l’étranger, Ségolène Royal c’est aussi la promesse d’une plus grande considération, avec entre autres une protection sociale minimale garantie partout, une présence renforcée de l’État dans les établissements AEFE, une réduction progressive de 50% du montant à charge des parents pour les frais de scolarité et une augmentation des moyens alloués à l’enseignement bilingue. Pour nous, Ségolène c’est aussi à l’avenir une meilleure représentation au sein de la Nation avec l’élection de députés représentant les Français de l’étranger dès les élections législatives de 2012.

Chers compatriotes, nous avons besoin de vous pour réaliser ce projet d’avenir. En soutenant Ségolène Royal lors de l’Élection Présidentielle du 6 mai prochain, en soutenant le Parti Socialiste aux élections législatives du 10 et 17 juin, et en participant aux élections municipales espagnoles où nous avons le droit de vote, les forces de gauche de France et d’Espagne pourront se mettre au travail pour que dans nos deux pays et dans toute l’Europe se construise une société plus juste et plus solidaire, pour un monde de paix, de liberté, d’égalité et de fraternité.


C’est dans cet esprit que nous vous invitons à en discuter autour d’un pot amical :
Avec Miguel Sebastián, Candidat du PSOE à la Mairie de Madrid,
Le 2 mai (jour de la Communauté de Madrid) à 19 heures.

Au Café MAHON - Plaza del Dos de Mayo, 4 – 28.004 MADRID

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samedi 28 avril 2007

SEGOLENE ROYAL EN MEETING A LYON

"La politique peut et doit encore beaucoup et, de jour en jour, je me sens de plus en plus prête à assumer la présidence de cette France présidente et c'est pour cela que je vous demande de me faire confiance".

"Je pense de plus en plus à François Mitterrand et à ce 10 mai 1981, et je crois que le profond désir d'alternance est aussi fort, aussi puissant et nous avons le devoir de le réussir et je sais qu'avec vous, cette réussite, cette victoire, elle devient ce soir possible. Je me bats avec vous pour gagner et cette victoire, nous allons l'arracher ensemble".

"Je tends aujourd'hui la main pour un vaste rassemblement des républicains de progrès. J'appelle tous ces hommes et toutes ces femmes à venir soulever la vague de la victoire qui permettra à la France de changer. Rejoignez-moi!"

Vous allez avoir le choix entre le candidat soutenu par Berlusconi d'un côté, et la candidate soutenue par Zapatero et par Romano Prodi. Voilà le choix qui est devant vous".

"Ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous différencie. Voilà la rénovation politique que je vous propose. Elle est possible. Il s'agit d'une démarche nouvelle et surprenante pour quelques-uns, qui nous demande des efforts aux uns et aux autres pour sortir des dogmes, des idées préconçues ou des camps qui s'affrontent.

S'adressant à "la gauche", aux "écologistes" et "au-delà", Ségolène Royal appelle à faire bloc autour d'elle ."Je suis convaincue que nous devons nous rassembler dès lors que nous considérons que les valeurs de paix civile et d'harmonie sociale nous sont communes, même s'il reste ici ou là quelques divergences". Elle évoque également des idées communes à la gauche et au centre sur la dette, le déficit des comptes sociaux ou l'éducation. "Je crois pouvoir rassembler".

Un message qui s'adresse "à tous ceux qui pensent qu'on peut réformer la France sans brutalité", "que l'on peut protéger les exclus tout en étant compétitif sur le plan économique", "que trop de violence latente et contenue risque de se déployer demain dans nos territoires et dans nos quartiers". "A tous ceux qui refusent ces fatalités, et partagent ces valeurs, je les appelle à converger massivement pour que la France puisse réaliser ce changement le 6 mai prochain".

" Je suis une femme debout, je suis une femme solide, je suis une combattante! Je vais vous conduire à la victoire. Je sais qu'elle est possible, qu'elle est à portée de main. Elle dépend de nous".

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LORSQUE LA PRESSE EST MUSELÉE, LE BRUIT DES BOTTES N'EST PAS LOIN

Voici un communiqué de la Société des Journalistes de France 3 en date du 23 mars 2007:

Nicolas Sarkozy se verrait-il déjà à l'Elysée ? Trépigne-t-il déjà en s'imaginant bientôt disposer des pleins pouvoirs ?
Sans doute grisé par les sondages qui le placent en tête du premier tour, le candidat UMP s'est récemment laissé aller à une petite crise d'autorité dans les locaux de France 3. Une sorte de caprice régalien que l'on croyait appartenir à d'autres temps, ceux de la vénérable ORTF. M. Sarkozy a en
effet menacé de « virer » notre direction. Comme ça, sur un coup de tête. Parce qu'elle n'a pas daigné lui dérouler le tapis rouge et accourir immédiatement à sa rencontre lorsqu'il est venu, le 18 Mars dernier,
participer à l'émission France Europe Express, présentée par Christine Ockrent.
A peine arrivé, Monsieur le Ministre-candidat se laisse d'abord aller à quelques grossièretés, estimant que cette émission « l'emmerde » et qu'il n'a pas envie de la faire !
Ensuite, le voici vexé de devoir attendre dans les couloirs de France 3 pour être maquillé, d'autres invités occupant déjà les lieux (et oui, France 3 ne dispose que d'une salle de maquillage). Coupable de ce «crime de lèse-Sarkozy », voici notre direction sur la sellette. « Toute cette direction, il faut la virer », a lâché le candidat UMP, comme le rapporte le Canard Enchaîné du 21 Mars 2007.
« Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ca ne va pas tarder ».
Les Français sont désormais prévenus ! L'une des priorités de Nicolas Sarkozy s'il est élu président de la République sera de couper des têtes à France 3.
A la trappe ces directeurs qui tardent à exécuter les courbettes. Le Ministre-candidat avait déjà habitué notre rédaction à ses poses agacées, à ses humeurs dans nos locaux, face à une rédaction qui ne lui semble
manifestement pas suffisamment docile. Comme cette récente provocation gratuite à l'adresse d'un journaliste du service politique : "ça ne doit pas être facile de me suivre quand on est journaliste de gauche! ».
Désormais, c'est à la direction qu'il veut s'en prendre ? La Société des Journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne peut qu'être scandalisée par une telle attitude de la part d'un candidat à la plus haute magistrature de France. Nous nous inquiétons que M. Sarkozy puisse afficher sans aucune gêne un tel mépris pour l'indépendance des chaînes de service public. Non, Monsieur Sarkozy, les journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne sont pas et ne seront jamais vos valets. Ils résisteront à toute menace
pesant sur leur indépendance.


Si nous devons des comptes, ce n'est pas à un ministre-candidat, mais aux millions de téléspectateurs, qui regardent chaque jour nos journaux d'information.
Par respect pour eux, pour leur intelligence, nous n'accepterons jamais aucune forme de mise sous tutelle politique. Ni de votre part, ni de la part d'aucun autre candidat.

A bon entendeur...
La Société des Journalistes de France 3. Le 23 Mars 2007

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SÉGOLÈNE EN TÊTE AU PREMIER TOUR

Pourquoi nous gagnerons le 6 mai

A l'heure où beaucoup d'éditorialistes estiment que tout est joué, je
voudrais vous inviter à regarder de plus près ces résultats et à vous mobiliser pour le second tour :

Quelques enseignements de ce premier tour :

1) Nous sommes en tête.

Oui cela paraît un peu exagéré, et pourtant, rien n'est plus vrai car Ségolène Royal a un réservoir de voix à gauche plus important que Nicolas Sarkozy :
> Ségolène Royal : 9 405 055
> Besancenot : 1 494 721
> Buffet : 705 830
> Voynet : 570 324
> Laguiller : 486 577
> Bové : 479 222
> Schivardi : 123 318

> >Total gauche : 13 265 047

> Sarkozy : 11 324 741
> De Villiers : 818 851
> Nihous : 420 112

> > Total droite : 12 563 704

2) Les reports restants pourraient nous être favorables
Pourquoi je n'y ai pas mis ni Le Pen, ni Bayrou ?
Parce que les électeurs de Le Pen ont un report complexe : on dit généralement 1/3, 1/3, 1/3 : 1/3 d'abstentionnistes, 1/3 de vote à droite, 1/3 de vote à gauche.

>Dans cette configuration, son report est quasi sans effet pour le second tour, puisqu'il profiterait autant à Sarkozy qu'à Royal. Que feront-ils cette fois-ci ? Vraie question, surtout que la structure de cet électorat a pu être modifiée depuis 2002, Le Pen ayant perdu un million d'électeurs : ne resterait que les irréductibles, bien à droite ? Toutefois, on peut faire l'hypothèse que cet électorat s'est perdu en grande partie au profit de Nicolas Sarkozy. donc peut-être un électorat moins clairement à droite qu'on le penserait à première vue. Je propose de rester sur le report classique 1/3, 1/3, 1/3.

> Parce que les électeurs de Bayrou sont difficiles à classer aujourd'hui. La progression de François Bayrou s'est faite clairement sur sa gauche et sa campagne au nom du centre. Aussi peut-on imaginer un report complexe. Pour l'évaluer, je propose de décomposer cet électorat en 2 sous-catégories : les anciens électeurs UDF de 2002 et les nouveaux séduits par Bayrou en 2007
> Bayrou 2007 : 6 750 869 , Bayrou 2002 : 1 939 124 , Nouveaux électeurs Bayrou en 2007 : 4 811 745
>On peut estimer que les 1 939 124 (électeurs fidèles depuis 2002) se reporteront majoritairement sur Nicolas Sarkozy. Pour les électeurs conquis en 2007, soit 4 811 745, il est clair qu'une grande partie vient de gauche, disons 3/4 (75%) soit aux alentours de 3 608 808 électeurs dont on peut espérer le report sur Royal.
Reste 1/4 des nouveaux électeurs Bayrou qui se reporteraient sur Nicolas Sarkozy : 1 202 936.

Vous trouvez l'hypothèse optimiste ? Sachez que ça marche encore si on fait les calculs avec 2/3 seulement à gauche et 1/3 à droite.
Refaisons donc les comptes en prenant en compte ces reports de Bayrou :

> Total droite 1er tour + électeurs Bayrou « de droite » : 12 563 704 + 1 939 124 + 1 202 936
> > 15 705 764


> Total gauche 1er tour + électeurs Bayrou « de gauche » : 13 265 047 + 3 608 808
> > 16 873 856

> >La gauche reste donc en tête.


3) Il n'y a pas que le centre qu'il faut courtiser : continuer à mobiliser les classes populaires.
Bien sûr, il faudra donc essayer de récupérer une large partie de l'électorat centriste mais plutôt que de faire la course au centre, qui devrait finalement se reporter logiquement, il ne faut pas oublier que nous n'avons pas fait le plein de toutes les voix dans les quartiers populaires. Malgré une très forte mobilisation, la participation y est encore plus basse que la moyenne nationale entre 7 et 15 points. Ainsi la participation s'élève nationalement à 83.77% mais seulement :
- 76% à Lille Sud
- 68% à Roubaix Nord
- 78% à Maubeuge
Certes les scores de Ségolène Royal sont très élevés dans ces villes et quartiers (de 28,97% à Maubeuge à 41% à Lille Sud), mais ils peuvent très largement progresser. N'oublions pas qu'en 1981, François Mitterrand a été choisi au second tour par ¾ des ouvriers !
Plus généralement nationalement, il reste encore 6,5 millions de personnes qui n'ont pas voté et qui pourraient se déplacer ! A nous de jouer !

Et puis n'oublions pas, en 1974, 1981, 1995, c'est toujours celui qui arrive second au premier tour qui l'emporte. Un bon présage pour 2007

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mardi 24 avril 2007

ROYAL GANÓ A SARKOZY EN ESPAÑA

Royal ganó a Sarkozy en España por menos de un centenar de votos

Madrid, 23 abr (EFE).- La candidata del Partido Socialista Francés, Ségolène Royal, ganó en España la primera vuelta de las elecciones presidenciales de Francia, por menos de un centenar de votos de diferencia con el aspirante de Unión por un Movimiento Popular (UMP), Nicolás Sarkozy. Royal obtuvo el 35,99 por ciento de los votos, 94 más que Sarkozy
(35,40), mientras que el centrista François Bayrou recabó el 17,36 por ciento y el ultraderechista Jean-Marie Le Pen, el 3,98, según los datos facilitados a EFE por la representación del PSF en Madrid.


De los 52.000 franceses inscritos en las listas electorales de España se supone una participación del 32 por ciento.

Royal fue la más votada en Barcelona (40,5 por ciento) con doce puntos de ventaja sobre Sarkozy (28,6 por ciento), según datos de los colegios ectorales recogidos por Efe.
El candidato conservador, en cambio, ganó en Madrid con 39,3 por ciento de un censo de 12.610 votantes, mientras que Royal recabó el 35,9 por ciento. La participación en las oficinas consulares de Madrid y de Barcelona rondó el 41 por ciento, una cifra más alta que en anteriores comicios, lo que se evidenció en las largas colas registradas durante la jornada electoral. Sarkozy fue el ganador en las mesas instaladas en Alicante, Palma de Mallorca, Girona y Málaga, donde obtuvo el mayor respaldo (48 por ciento). Además de en Barcelona, Royal ganó en Bilbao, Valencia, Tenerife, Granada y Zaragoza, ciudad en la que más votos recibió, el 43 ciento. Los dos candidatos que disputarán la segunda vuelta el próximo 6 de mayo empataron en la urna de Sevilla (35 por ciento).

El candidato centrista, François Bayrou, logró el Madrid el apoyo del 17,6 por ciento de los electores, algo menos que en Barcelona(20,9).
los cuatro consulados que hay en España, votaron 16.103, lo que
supone una participación del 32 por ciento.

El ultraderechista Jean-Marie Le Pen fue el menos votado en la
mayoría de las doce ciudades españolas donde los franceses pudieron
votar. En Girona, alcanzó el tercer puesto, con el 14,4 por ciento, y en
Alicante, empató con Bayrou (11 por ciento); en Madrid, sumó el 1,9
por ciento y en Barcelona, el 2,2. EFE

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LES CONSIGNES DE VOTE POUR LE 2EME TOUR

la candidate des Verts, Dominique Voynet, a appelé à voter pour Ségolène Royal.
Olivier Besancenot a appelé sur France 3 à "battre la droite dans la rue et dans les urnes".
L' altermondialiste José Bové a prôné une "gauche unie et forte" et a appelé les électeurs à battre le candidat UMP, Nicolas Sarkozy, au second tour.
Marie-George Buffet, PCF, a appelé ses électeurs à voter pour Ségolène Royal au second tour de même qu' Arlette Laguiller.
Gérard Schivardi ne s'est pas encore exprimé.
François Bayrou n'a pas donné de consigne de vote.
Interrogé sur un éventuel appel au vote pour Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Pen a répondu : " Je donnerai une consigne le 1er mai."
Frédéric Nihous, candidat de Chasse, Pêche, Nature, Traditions, a annoncé qu'il attendrait les prochains jours "pour voir s'il y a lieu de donner des consignes de vote".
Philippe de Villiers a refusé dimanche soir d'appeler à voter pour Nicolas Sarkozy au deuxième tour.


Ségolène Royal, quant à elle, propose un "dialogue ouvert et public" à François Bayrou sur les "valeurs" pour rechercher des "convergences". "Chacun doit prendre ses responsabilités pour savoir quelle France nous allons construire. Pour faire gagner la France il faut demander une autre dimension à notre rassemblement". Ségolène Royal souhaite "un débat ouvert sur les idées pour construire des convergences autour d'une volonté de rénovation sans arrière-pensée et sans a priori, sur la base du pacte présidentiel.

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RESULTATS GENERAUX DU 1ER TOUR DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES

Résultats complets du premier tour dans toute la France

Cliquez sur le lien et découvrez la totalité des résultats de toute la France.

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Ségolène en tête en Espagne - Résultats complets du premier tour.

Résultats complets en PDF



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jeudi 19 avril 2007

Zapatero arropa a Royal y ofrece a los franceses "un modelo de éxito"

El presidente del Gobierno, José Luis Rodríguez Zapatero, ha participado jueves, en un multitudinario mitin celebrado en Toulouse para apoyar a la candidata socialista a la Presidencia francesa, Ségolène Royal, y "ofrecer un modelo de éxito a los franceses".

"Ségolène es cambio, Ségolène es futuro", aseguró Zapatero ante unas 22.000 personas -según los organizadores- en el último mitin de la campaña de Royal ante la primera ronda de las elecciones, que se celebra el domingo.


El secretario general del PSOE afirmó que "Europa espera a la Francia moderna, innovadora, comprometida, valiente" y se mostró convencido de la capacidad de Royal para lograrlo porque, "como hemos hecho en España, Ségolène representa otra forma de ser y se dispone a protagonizar otra forma de gobernar". "España se siente cerca, muy cerca de Francia", aseguró entre aplausos y gritos de "Zapatero, Zapatero".

Tras preguntarse por qué había acudido a apoyar a la aspirante al Elíseo, el jefe del Ejecutivo explicó: "Por ella, por acompañarle en esta fase decisiva de su empeño, por mi compromiso con las ideas socialdemócratas que ambos compartimos" y "para ofrecer un modelo de éxito a los franceses".

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RENCONTRE AVEC MIGUEL SEBASTIÁN OUVERTE A TOUS LES FRANÇAIS

UNE RENCONTRE AVEC MIGUEL SEBASTIÁN ORGANISÉE PAR LA SECTION DU PARTI SOCIALISTE DE MADRID ET OUVERTE A TOUT LE MONDE AURA LIEU LE 2 MAI À 19 HEURES AU CAFÉ MAHON PLAZA DEL 2 DE MAYO, 4

GRAND CONCERT DE SOUTIENT A S. ROYAL A CHARLETY

Grand concert de soutien à Ségolène ROYAL à CHARLETY, le 1er mai (17h00)(Ouverture des portes à 15h00) Le 1er mai nous avons le plaisir de t'inviter à participer à un grand concert de soutien à notre candidate, Ségolène ROYAL au stade Charlety. Outre Bénabar, Cali, Michel Delpech, Leny Escudero, Indochine, Rachida Khalil, Kéry James, Mokobé, Renaud, Sanseverino, Tikenjah, ont également donné leur accord pour se produire lors de ce concert: Yannick NOAH, La Grande Sophie, les Têtes Raides, Olivia RUIZ, Moustaki, Alain LLORCA de Gold....Cette liste n'est pas exhaustive. Au cours du concert, Ségolène ROYAL prendra la parole.

Déclaration de J.L.R. Zapatero - Dimanche 15 avril

Le chef du gouvernement socialiste espagnol José Luis Rodriguez Zapatero "ressent une grande empathie politique pour la candidate socialiste" Ségolène Royal.
M. Zapatero apportera personnellement son soutien à Mme Royal en assistant à un meeting de la candidate prévu le 19 avril à Toulouse. Il l'avait reçue à Madrid en septembre, à une époque où elle n'était pas encore la candidate officielle du PS.
"J'aime son programme et je crois que sa prédisposition à se maintenir à l'écoute est exemplaire. Mais, en plus, il me semble décisif qu'une femme soit pour la première fois dans les conditions d'accéder à la présidence de la République française.C'est un pas en avant très important pour l'amélioration de la condition de la femme à travers le monde et cela apporte une image de rénovation qui peut être très importante pour la France et pour toute l'Europe.
Cette campagne, de mon point de vue, a des caractéristiques qui la rendent particulièrement attractive.
L'Europe a besoin de la France pour continuer à avancer dans son projet et il est logique que dans toute l'Union européenne, ce processus électoral suscite une grande attente à un moment particulièrement important pour le projet européen".
Bonjour, Il peut vous sembler étrange de ne pas organiser de débat participatifs à Madrid, mais il est relativement compliqué de toucher le collectif des français de l'étranger à Madrid. Les français à Madrid s'intégrent relativement bien dans le tissu Madrilène et contrairement à d'autres pays nos compatriotes n'ont pas la nécessité de se regrouper. Il n'en reste pas moins que le comité de campagne de Ségolène Royal à Madrid est à votre disposition et est joignable à l'adresse de courrier électronique: segolene2007madrid@yahoo.fr Dans les prochaines semaines jusqu'aux élections certains évènements sont prévus et nous vous en tiendrons informés. Merci de nous contacter.
Conformément à la loi Française ce site ne sera pas actualisé entre Samedi 00h00 et Lundi 00h00. Ceci est le dernier message affiché sur le site durant cette suspension.

Votez Ségolène Royal dès le 1er tour !

COMMENT VOTER POUR L’ELECTION PRESIDENTIELLE


(22 avril et 6 mai 2007 de 8h00 à 18h00)


Pour l’élection présidentielle de 2007, les électeurs inscrits sur la liste électorale consulaire de Madrid pourront, selon leur lieu de résidence, voter dans les bureaux qui leur ont été indiqués dans la lettre circulaire en cours de diffusion, à savoir :
  • A Madrid , dans l’un des quatre bureaux qui seront ouverts dans les locaux du Consulat général, 10 Calle Marques de la Ensenada, 28004, métro Colòn (Tél. 91 700 7800)
  • A Alicante, dans les locaux de l’Antenne consulaire, Calle Arquitecto Morell, 8 - 03003, Alicante (Tél. 96 592 1836) ;
  • A Santa Cruz de Tenerife, dans les locaux de l’Agence consulaire, Calle Punta de la Vista, 3 - 1°, Cuevas Blancas, 38111 Santa Cruz de Tenerife (Tél. 92 223 2710) ;
  • A Valence, dans les locaux de l’Antenne consulaire, Calle Cronista Carreres, 11, 1-A, 46003 Valencia (Tél. 96 351 0359).
  • Et les nouveaux bureaux créés cette année

ATTENTION, vous ne pourrez voter que dans le bureau de vote dans lequel vous êtes inscrit